L’école de Recologne expérimente un bassin de natation mobile

Du 7 juin au 3 juillet, la communauté de communes du val marnaysien (CCVM)a mis à disposition de l’école et du service périscolaire un bassin de natation, afin de permettre aux élèves les plus jeunes l’acquisition de l’aisance aquatique.

Ce mercredi 29 juin, Thierry Maleysieux, président de la CCVM, présentait à plusieurs parlementaires et élus locaux, ainsi qu’à Patrice Durand, inspecteur d’académie du Doubs, ce dispositif innovant. Faire en sorte que tous les enfants apprennent à nager en sécurité est un levier majeur de prévention des accidents de la vie courante chez les moins de 15 ans. Dans cette perspective, l'École doit apporter une contribution importante à l'acquisition de l'aisance aquatique, afin que les élèves, dès leur plus jeune âge, puissent évoluer en sécurité dans le milieu aquatique, dans une diversité de situations.

Or, la CCVM a fait le constat que peu de classes se rendaient à la piscine : les plus proches se situent à plus de 20 kilomètres et s’y rendre entraîne des contraintes importantes en termes de coût et d’organisation. Pour répondre à cette problématique, la CCVM envisage d’acquérir un bassin mobile, développé par la société Aqwa itineris. Avant d’investir dans un tel dispositif, elle a souhaité expérimenter cette installation, avec les 28 élèves en classe de CP de l’école intercommunale de Recologne. À terme, cette solution pourrait être proposée aux 1 444 élèves de la CCVM.

Les séances optimisent le temps passé dans l’eau, puisque par groupes de cinq, les enfants sont en activité pendant 45 minutes et le temps de transport est quasi nul, le camion étant installé aux portes de l’école. Il comprend tout le confort nécessaire :

  • vestiaires pour se changer,
  • douche et sanitaire,
  • eau à 28 degrés,
  • profondeur du bassin modulable.

Les premiers résultats de l’expérimentation montrent une satisfaction générale, aussi bien des élèves, que des enseignants, des parents et des maîtres-nageurs, qui peuvent se consacrer à chaque enfant individuellement ou presque. Les aides possibles à l’investissement dans ce bassin mobile, ainsi que les coûts de fonctionnement d’un tel équipement sont actuellement à l’étude, pour vérifier la faisabilité de son acquisition par la CCVM.

Mise à jour : juillet 2022