Dépasser les stéréotypes de genres sur les métiers
Dans le cadre du Parcours avenir mis en œuvre par les établissements, des actions pour sensibiliser les élèves du second degré aux stéréotypes de genres sur les métiers ont été organisées dans le département durant la 6e édition de la semaine "Sciences et techniques en tous genres".
Impulsée par la DSDEN, la délégation aux droits des femmes, l’action "Sciences et techniques en tous genres", co-pilotée par Isabelle Poyard, IEN-IO et Mélanie Geoffroy, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, en lien fort avec les établissements, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des politiques publiques en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle vise en particulier à promouvoir l’orientation des filles vers des études et des carrières scientifiques et techniques.
Visites d’entreprises abordées sous l’angle de la mixité
La visite de l’entreprise Imasonic à Voray-sur-l’Ognon, entreprise de microtechniques, signataire d’un accord sur l’égalité professionnelle, a constitué un temps fort de cette semaine. Marie-Françoise Lecaillon, préfète de la Haute-Saône et Liliane Ménissier, IA-DASEN du département ont visité l’entreprise, accompagnées d’un groupe de jeunes filles, élèves du lycée Belin, issues du dispositif des cordées de la réussite. L’objectif était d’offrir à ces jeunes filles une occasion d’affiner leur représentation des métiers et de la filière industrielle et scientifique, tout en découvrant, à travers les échanges avec les salariés, différents aménagements des postes de travail permettant de concilier la vie personnelle et familiale avec la vie professionnelle.
Une façon concrète d’encourager les lycéennes à s’engager dans des filières traditionnellement masculines et à se donner des perspectives ambitieuses en termes de choix d’orientation et de carrière.
D’autres visites ont complété ce programme :
entreprise Javey à Gy par le collège Jules Jeanneney de Rioz
entreprise Soprofen à Froideconche par le lycée Lumière
entreprise Hermes à Héricourt par le lycée Aragon
entreprise Dcm à Voray-sur-l’Ognon par le lycée Belin
Visite du pavillon des sciences de Montbéliard
Treize élèves de 1re S du lycée Lumière et leurs professeurs ont profité des ressources pédagogiques mises à leur disposition et ont pu conforter leur vocation scientifique.
Des expositions
"Le mur des préjugés" au lycée Colomb de Lure
"Le mur des inégalités" au collège Charles Péguy de Vauvillers puis au collège Delaunay de Gray.
"Femmes dans la société" au lycée Pontarcher puis au lycée Les Haberges de Vesoul.
Une conférence au collège Jean Macé
Une chercheuse de l’institut de recherche bisontin Femto s’est adressée à deux classes de 4e du collège de Scey-sur-Saône et aux élèves de 3e du collège Jean Macé (Vesoul)
Du théâtre
Le Théâtre Forum : "Oriente express" a permis une réflexion sur les choix d’orientation des filles et des garçons pour les élèves de 3e des collèges de Luxeuil-les-Bains, de Fougerolles et pour les élèves de 3e
prépa-pro du lycée Lumière.
La même représentation a eu lieu à Vesoul au lycée Luxembourg où ont été accueillis les élèves du collège Jean Macé et du lycée Pontarcher.
La représentation théâtrale "Les femmes de génie sont rares" par la Compagnie des Ondes, au lycée Colomb de Lure a suscité de nombreux questionnements et échanges avec les comédiens.
Une semaine dédiée à la thématique de l’égalité filles-garçons au lycée Lumière
Orchestrée par Christophe Grandgirard, proviseur adjoint, au bénéfice des collégiens du secteur et des lycéens. On notera tout particulièrement, en plus des actions déjà citées :
l’action des 40 ambassadrices du lycée Lumière qui ont accueilli les élèves de 4e du secteur et leur ont proposé la visite des laboratoires et des ateliers du lycée.
la table ronde qui a rassemblé 123 élèves de seconde générale et technologique et qui a clôturé la semaine.
le film réalisé par les élèves de la section cinéma-audiovisuel du lycée autour des actions proposées. Cette production est visible sur le site de l’établissement.
"Main dans la main" : technologie et solidarité.
Des élèves du collège Raymond Gueux de Gy ont conçu une main artificielle pour un camarade plus jeune, atteint d’agénésie, scolarisé en grande section de maternelle à l’école de Soing.
Né sans doigt à la main gauche, Noé s’est vu remettre cette main artificielle lors d’une cérémonie organisée à cette occasion par le maire de Soing, directeur de l’école du village.
La main artificielle, est le fruit d’un projet mené en partenariat entre la famille de Noé, le collège Edmond Gueux de Gy, l’entreprise Javey implantée sur cette commune et le réseau E-Nable, une communauté de bénévoles développant des technologies d’assistance pour produire des prothèses localement.
Ayant eu connaissance de l’agénésie de l’enfant, le professeur de technologie du collège a su s’emparer d’une situation motivante pour ses élèves afin de leur permettre de développer des compétences attendues aujourd’hui dans le domaine du numérique et de la technologie.
En pratique, il s’est agi d’utiliser des plans libres de droit fournis par l’association E-nable. Les élèves ont réalisé un prototype, ont rencontré Noé, qui a pu choisir les couleurs de sa prothèse : rouge et jaune, celles d’Iron man, son super-héros favori. Des choix plus techniques se sont opérés dans le cadre d’une convention avec la famille et les médecins de l’enfant. Les six collégiennes ont transposé ces plans afin de permettre l’impression 3D des éléments de la main artificielle. Ces éléments ont ensuite été fabriqués à partir de l’imprimante de l’entreprise Javey de Gy, puis assemblés.
L’inspectrice d’académie, DASEN de la Haute-Saône, a salué cette belle initiative. La main réalisée sera sans doute une aide précieuse pour Noé dans la conquête de son autonomie et favorisera notamment sa scolarité au sein d’une école inclusive. Les compétences développées par les collégiens dans le cadre de ce projet "Main dans la main" ont dépassé le cadre de la technologie. Le projet a été porteur de valeurs éducatives : l’élan de solidarité qui a motivé l’action de ces élèves, a pris sens en s’inscrivant dans leur parcours citoyen.
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Conférence sur la non-violence au lycée Henri Fertet de Gray
Le lycée Henri Fertet a accueilli le 16 janvier 2017, Jean-François Bernardini lors d’une conférence autour de la non-violence.

Plus d’une centaine d’élèves du lycée et 30 adultes ont vécu un après-midi inoubliable avec une conférence passionnante sur la non-violence.
Jean-François Bernardini, chanteur du groupe corse I Muvrini, était présent dans l’établissement, non pas en tant qu’artiste, mais comme fondateur de l’association Afc Umani. Animé par un enthousiasme impressionnant, il a très vite su capter et convaincre les élèves issus de sept classes qui étaient venus l’écouter.
"Je suis venu pour vous donner l’envie qui est le meilleur anti- dépresseur et j’aime les lieux comme celui-ci qui font grandir…où l’on apprend la vie et le désaccord". Il a poursuivi en parlant des trois étages que comporte le cerveau humain et notamment le néocortex "le plus puissant de tous les ordinateurs, dont chacun a la responsabilité de sa programmation contre les virus de la vie." Il a cité l’exemple de Bernardo Provenzano, ancien chef suprême de la Cosa Notra sicilienne qui a débuté comme simple observateur de rue pour finir en tant que plus grand chef mafieux et assassin.
Pendant deux heures, il a grandement intéressé tous les jeunes grâce à un message fort sur les notions de solidarité, respect, engagement, volonté, travail et santé. Un beau plaidoyer qui aura apporté une belle lumière à de nombreux esprits.
Association Afc Umani
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Ouverture d’une Maison de l’Adolescence en Haute-Saône
Le rectorat et la DSDEN de la Haute-Saône, parties prenantes de la mise en place par l’Association Hospitalière de Bourgogne Franche-Comté AHBFC d’une Maison de l’Adolescence, ont signé une convention de partenariat.
Sous l’égide de l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté, les collectivités territoriales de Haute-Saône, les associations et institutions œuvrant dans le domaine de l’accueil, l’information, l’aide ou la prise en charge des adolescents, les établissements de santé et les services déconcentrés de l’État ont décidé de collaborer et de contribuer à la mise en place d’une Maison de l’Adolescence.
Coordonner les actions de chaque partenaire
La convention cadre a été signée par le recteur Jean-François Chanet ce lundi 23 janvier, en présence de l’inspectrice académique de la Haute-Saône Liliane Menissier et de la coordinatrice de la Maison de l’adolescence Angeline Desprez.
Proposer un lieu d’accueil et d’écoute aux adolescents et à leur famille
Cette convention vise à définir les engagements généraux respectifs des partenaires et les dispositions générales de fonctionnement dans le cadre de leur collaboration pour la mise en place de cette structure. Elle s’inscrit dans le programme national lancé à l’issue de la conférence de la famille de 2004 et annoncé dans la lettre du Ministre des solidarités, de la santé et de la famille du 4 janvier 2005.
Portée par l’AHBFC, cette Maison de l’Adolescence vient compléter les dispositifs déjà existant en Haute-Saône, en évitant les redondances et en favorisant les synergies fonctionnelles, les complémentarités, le travail en réseau et la fluidité du parcours de l’adolescent en demande.
Elle entend contribuer à une réponse globale et de proximité aux jeunes de 11 à 25 ans, accompagner les parents d’adolescents et coordonner le réseau des professionnels dans le département.
Contacts
Fabienne Caussin, infirmière, conseillère technique du recteur
Docteur Marie-Jeanne Choulot, médecin conseillére technique du recteur
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Les langues des enfants au service des apprentissages en maternelle : rassurer, engager, avancer.
Une journée d’étude organisée par la Fédération de recherche en éducation de Franche-Comté et le CASNAV de l’académie de Besançon.
Cette journée scientifique s’inscrit dans un cycle de journées d’étude sur la prise en compte de la diversité linguistique à l’école, initié par des chercheurs en didactique des langues de la Fédération de recherche en éducation en collaboration avec le CASNAV de l’académie de Besançon.
Mercredi 1er février 2017 à partir de 8 h 45 à l’ESPE de Besançon.
En savoir plus (programme, inscription...)
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Journée de la laïcité au collège des Mille Étangs
Cette journée a été l’occasion, au collège des Mille Étangs de Melisey, de mettre en lumière les travaux réalisés durant les cours d’enseignement moral et civique par les 250 élèves de l’établissement.
Encadrés par leurs professeurs d’histoire-géographie Sylvie Ansel et Stéphane Levain ainsi que par les douze élèves du conseil de la vie collégienne avec Anne Ruf (CPE), Yolande Bock (professeur d’allemand), Marie Boulereau-Mauffrey (professeur de lettres) et Magali Carton (professeur d’EPS).
Pour le collège, le thème de la laïcité a été élargi aux valeurs de la République (liberté, égalité et fraternité).
Une exposition géante est organisée dans le hall de l’établissement du 9 au 16 décembre ainsi que sur le site du collège : nuages de mots, affiches contre les discriminations et diaporamas y sont diffusés. Des temps d’échanges ont aussi été organisés par les élèves de 4e autour de la notion de liberté.
Les travaux réalisés

Laïcité :
nuages de mots réalisés en salle multimédia par les élèves des trois classes de 6e
réalisation artistique : les élèves doivent trouver sept mots contenant une des lettres du mot laïcité et permettant de préciser ce qu’est pour eux la laïcité. Une classe de 3e impliquée.
Liberté :
nuages de mots réalisés en salle multimédia par les élèves de deux classes de 4e. Présentation orale des élèves de leurs travaux sur la liberté. Travail au préalable sur l’argumentation du choix des mots et de l’image en lien avec la liberté ou la laïcité.
Égalité :
réalisation d’affiches contre les discriminations par les élèves des 4 classes de 5e
Fraternité :
mise en avant des actions de solidarité dans l’établissement par les élèves des quatre classes de 5e et les élèves du conseil de la vie collégienne à travers des diaporamas et affiches géantes (action ELA, cross enduro au profit de l’Association des hyperinsulinismes, association Bouchons d’amour, association Gallaire).
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Une journée pour célébrer la laïcité
Pour fêter l’anniversaire de la séparation des églises et de l’État, le ministère a impulsé une journée dédiée à la laïcité, le 9 décembre. L’inspectrice d’académie a pris part à la manifestation organisée par le réseau d’éducation prioritaire de Vesoul.
La communauté éducative a ainsi été invitée "à prendre toutes les initiatives pédagogiques susceptibles de mobiliser la réflexion des élèves et l’action collective en vue de la mise en valeur du sens et du bénéfice du principe de laïcité, dans la République et dans son École pour la liberté de chacun et la cohésion de tous".
La journée vise à rappeler l’importance d’une pédagogie visant à faire partager aux élèves les valeurs républicaines fondatrices de liberté, d’égalité et de fraternité, étroitement liées à celle de laïcité.
À Vesoul, les élèves de sept classes provenant du réseau d’éducation prioritaire se sont réunis sur l’esplanade de l’Espace Villon.
En présence de Liliane Ménissier, inspectrice d’académie, DASEN de la Haute-Saône accompagnée par son IEN adjoint, par l’IEN de la circonscription de Vesoul 1, et par le principal du collège Jacques Brel, devant un public d’élus, de parents et de citoyens, les élèves ont exprimé leurs conceptions des valeurs républicaines et de la laïcité en particulier. Cette expression, appuyée sur un travail autour de la charte de la laïcité, a pris différentes formes. Les élèves ont pu rendre explicite le fait que les activités éducatives, dans leur diversité, participent au fondement des valeurs laïques. Certaines classes ont traduit plastiquement les mots de la charte de la laïcité à travers des dessins, des affiches, des collages associant textes et images. D’autres ont interprété des poésies, des saynètes qui ont posé des mots afin de donner davantage de sens aux valeurs républicaines célébrées.
À la fin de la rencontre, Liliane Ménissier a échangé avec plusieurs groupes d’élèves au sujet de leur démarche et des apprentissages réalisés autour de la laïcité. L’inspectrice d’académie a salué la qualité des travaux réalisés par les élèves et leur investissement dans le cadre du partage des valeurs citoyennes de la République.
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Enfants et violences conjugales. Quelle posture professionnelle ?
À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25 novembre 2016, le groupe de travail de la préfecture de Vesoul a organisé une action de formation.
Cette action intitulée "les enfants confrontés aux violences conjugales" a pris la forme d’une journée de formation à destination des travailleurs sociaux du département. Financée par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité, cette formation a été confiée à l’association Solidarités femmes de Belfort. Elle a concerné les travailleurs sociaux et les services de santé de l’Éducation nationale, les travailleurs sociaux du conseil départemental et du service d’accueil de femmes en difficulté, favorisant et renforçant ainsi la concertation partenariale.
27 personnes ont été conviées et se sont donc réunies dans les locaux de la DDCSPP à Vesoul. La formation a visé trois objectifs principaux :
aider les professionnels à repérer et à se positionner dans des situations de violences conjugales
appréhender le travail en réseau
se positionner face à la problématique selon sa fonction et le cadre d’intervention.
Durant la matinée, les intervenants ont précisé les enjeux et les contextes en diffusant le court métrage dramatique "Avant que de tout perdre". Des éléments de compréhension de contexte ont ensuite été apportés pour éclairer les processus en jeu et pour évaluer la place des enfants confrontés aux violences conjugales et les conséquences de ces situations.
L’après-midi a été consacré à des travaux en ateliers : présentation de l’accompagnement dispensé par l’association Solidarités femmes, analyse de situations et pistes d’intervention, place dans un accompagnement global en réseau, regards croisés de différents professionnels.
Cette journée, riche en enseignements pour les professionnels concernés, doit permettre à chacun d’eux d’accompagner de manière encore plus pertinente les enfants confrontés à ces situations, dans le cadre d’une école bienveillante et d’un travail de qualité mené avec les partenaires de l’institution.
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Flashmob pour assister au championnat du monde de handball
L’association sportive du collège des Mille Étangs de Mélisey participe au concours Flashmob dans le cadre du futur championnat du monde de handball qui se déroulera en France au mois de janvier 2017.
L’UNSS a mobilisé ses jeunes licenciés autour de cet événement mondial en leur proposant un concours Flashmob, en collaboration avec la fédération française de handball et le comité d’organisation du championnat du monde.
L’enjeu pour les participants : gagner des places pour la finale (premier lot) ou d’autres matchs de la compétition (lots suivants).
Dans l’académie, les élèves de l’association sportive du collège des Mille Étangs sont pour l’instant les seuls participants. L’épreuve a consisté à faire preuve d’imagination pour élaborer un scénario de flashmob construite autour du handball sur la musique de Feder, artiste choisi par l’organisation du championnat du monde. Afin de réaliser les prises de vue ainsi que le montage de la vidéo, les professeurs d’EPS du collège de Mélisey ont fait appel à trois enseignants du lycée Luxembourg de Vesoul qui ont mis tout leur savoir-faire dans cette belle expérience.
Leur production sera présentée prochainement au jury national qui évaluera notamment la qualité du scénario retenu, le dynamisme de la chorégraphie collective avec les effets handball, la qualité de la vidéo, du son et le nombre de vues sur la plateforme Dailymotion.
Un travail remarquable que les internautes peuvent soutenir en ligne jusqu’à la fin du mois de novembre.
La compétition se joue aussi dans le monde numérique !
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mercredi 16 novembre 2016
Sensibiliser aux droits de l’enfant avec l’Unicef
À l’invitation du comité Unicef de la Haute-Saône, des élèves des écoles de Vesoul se sont rassemblés à la salle Parisot pour prendre part à une action de sensibilisation aux droits de l’enfant.
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