Concours national de la Résistance et de la déportation : deux élèves de l’académie primées à Paris
Le vendredi 8 mai, Clara Millet et Lisa Fidon ont été récompensées lors d’une cérémonie organisée au Palais de l’Élysée, en présence du Président de la République.
Originaires du Jura et de la Haute-Saône, les deux lauréates, accompagnées de leurs professeurs d’histoire-géographique, se sont rendues à Paris pour recevoir leurs prix et participer à une cérémonie commémorant la victoire des alliés sur le IIIe Reich, à l’Arc de Triomphe. Elles ont également pu visiter l’Assemblée nationale et l’Hôtel des Invalides dans le cadre d’une visite culturelle de la capitale.
Récompenser le travail de mémoire réalisé par les élèves
Ce prix est l’ultime récompense pour honorer le travail réalisé par ces deux élèves dans le cadre du concours national de la Résistance et de la déportation. Il est également une fierté pour les deux professeurs d’histoire-géographie, Claude Ragondet et Christophe Dubret. Pour féliciter les deux élèves, le recteur Jean-François Chanet est venu assister à la cérémonie à l’Élysée, accompagné de Jean-Marc Milville, inspecteur d’académie du Jura et d’Olivier Apollon, référent académique mémoire et citoyenneté.
Chacune s’est distinguée pour la réalisation d’un devoir individuel dans sa catégorie, tout d’abord au niveau départemental puis au niveau national. Clara Millet, élève de terminale économique et sociale au lycée Jean Michel de Lons-le-Saunier s’est illustrée dans la catégorie "lycée" et Lisa Fidon, aujourd’hui en seconde arts appliqués au lycée Louis Pasteur de Besançon s’est faite remarquer, alors qu’elle était en classe de troisième au collège Louis Pasteur de Jussey.
Pour la catégorie lycée, le devoir consistait à réaliser une composition sur le thème du concours de l’édition 2013-2014, à savoir "La libération du territoire et le retour à la République". En s’appuyant sur des exemples précis, le plus possible locaux, les élèves devaient analyser le rôle de la Résistance sur le terrain et au niveau politique à partir de 1943. Puis, après avoir étudié la libération du territoire, ils devaient présenter la mise en place progressive et parfois difficile d’une République rénovée. Pour la catégorie collège, les élèves devaient répondre à des questions à partir d’un corpus de documents d’archives.
Assurer la transmission de l’histoire de la Résistance et de la déportation
En avril 1961, Lucien Paye, à l’époque ministre de l’Éducation nationale, institue officiellement ce concours suite à de nombreuses initiatives d’associations d’anciens résistants et de déportés. L’objectif est de permettre aux jeunes générations de perpétuer le devoir de mémoire et d’en tirer des leçons.
L’an dernier, 35 083 élèves ont participé au concours. En mai et juin 2014, les jurys départementaux ont attribué des prix à plusieurs centaines d’entre eux. Les directions des services départementaux de l’Éducation nationale (D.S.D.E.N.) ont transmis les meilleures réalisations au jury national du Concours national de la Résistance et de la déportation, présidé par Joëlle Dusseau.
Le jury national s’est réuni à Paris le 24 septembre 2014 pour désigner les lauréats nationaux.
Palmarès national de l’édition 2013-2014
Dans l’académie, 1 574 élèves ont participé au concours en 2013-2014, soit 4,5 % des élèves impliqués au niveau national :
524 élèves dans le Doubs
351 élèves dans le Jura
543 élèves en Haute-Saône
156 élèves dans le Territoire de Belfort.
Contact
Olivier Apollon, référent académique mémoire et citoyenneté
Olympiades des sciences de l’ingénieur : le lycée Jules Haag sur la première marche du podium
Vendredi 17 avril, une centaine d’élèves de quatorze lycées de l’académie ont participé à la 4e finale régionale des Olympiades de sciences de l’ingénieur à l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (E.N.S.M.M.)
Ce concours est l’un des évènements incontournables de l’année pour les élèves qui rêvent de devenir ingénieurs ou techniciens. Il représente l’aboutissement de centaines d’heures de travail. Au total, ce sont 26 équipes qui ont présenté leur projet de création développé au cours de l’année scolaire.
Promouvoir les sciences de l’ingénieur auprès des jeunes
Le concours est ouvert aux lycéens de première et de terminale des séries scientifiques et technologiques, des lycées d’enseignement général et technologique, publics ou privés sous contrat.
Les olympiades visent notamment à développer l’esprit d’initiative et le goût pour la recherche. La réalisation de projets en équipe permet aux lycéens de participer à une véritable expérience enrichissante sur le plan humain, pédagogique et professionnel.
Enthousiasme, ingéniosité, coopération, sont autant de qualités nécessaires pour participer à ce rendez-vous de l’innovation.
Les Olympiades de sciences de l’ingénieur sont organisées par l’Union des professeurs de sciences et techniques industrielles (U.P.S.T.I.). Elles bénéficient de l’appui du ministère de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du soutien de l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (E.N.S.M.M.) et de la société des ingénieurs et scientifiques de France (I.E.S.F.)
Convaincre le jury en 20 minutes
Les lycéens, par équipe de quatre et accompagnés par un ou deux professeurs de sciences de l’ingénieur ou sciences et technologies industrielles, ont dû démontrer au jury l’intérêt de leur projet. Ils n’ont eu que 20 minutes pour parvenir à séduire le jury avec un diaporama de présentation et la démonstration fonctionnelle de leur création grâce à une maquette.
Capacité d’innovation, esprit d’initiative et esprit critique, démarche de projet et travail collaboratif, qualité des solutions technologiques, expérimentation, modélisation, sont quelques-uns des critères retenus pour départager les équipes concurrentes.
Le jury a pu apprécier le niveau élevé du travail réalisé par les équipes et l’originalité des créations proposées. Ces projets compteront pour la note au bac Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (S.T.I.2.D.) et au bac Scientifique sciences de l’ingénieur (S-SI).
Les résultats de l’édition 2015

Premier - lycée Jules Haag de Besançon - projet Talaria : chaussures "chargeur à batteries de smartphone" - filière Scientifique, sciences de l’ingénieur ;
Deuxième - lycée Edgar Faure de Morteau - projet Easy’wheel : "déambulateur motorisé", améliorer les déambulateurs existants en apportant une assistance électrique et faciliter ainsi la motricité des personnes âgées - filière Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable spécialité architecture et construction (S.T.I.2.D.-A.C.), Innovation technologique et éco-conception (I.T.E.C.) et Systèmes d’information et numérique (S.I.N.) ;
Troisième - lycée Jules Haag de Besançon - projet de frein de V.T.T. pour handicapé avec une commande unique - filière Scientifique, sciences de l’ingénieur ;
Prix spécial "Coup de cœur" - lycée du Bois de Mouchard - projet refuge autonome : assurer le couchage, l’intimité, la restauration de quatre randonneurs - filière S.T.I.2.D.-A.C.
Les élèves du lycées Jules Haag et leur projet Talaria représenteront l’académie lors de la finale nationale qui se déroulera au Technocentre Renault Guyancourt, à Paris, le 20 mai prochain.
Contacts
Maryline Carrez, professeure de sciences industrielles pour l’ingénieur en classe préparatoire
Jean-Marc Tochon, inspecteur d’académie - inspecteur pédagogique régional (I.A.-I.P.R.) sciences et techniques industrielles
Journée de l’innovation 2015
Le collège Lucie Aubrac de Doubs a remporté le prix "Vivre ensemble" grâce à son projet "Autonomie et responsabilisation"
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a organisé la cinquième édition de la Journée de l’innovation, le mercredi 8 avril 2015, au lycée Diderot, à Paris. Cette journée a pour objectif de valoriser la capacité de recherche et d’innovation du système éducatif.
Une journée d’échanges et de réflexions
La Journée de l’innovation est une occasion de mobiliser chercheurs, professionnels de l’éducation et de la formation, partenaires de l’éducation et faire se croiser leurs expertises.
Pour cette cinquième édition, des intervenants, praticiens et chercheurs, partagent leurs réflexions et leurs expériences dans un format innovant de conférence.
Un appel à projet a été lancé dans les académies. La sélection de 30 équipes sur les 600 candidates s’est achevée : ces équipes ont présenté leurs dispositifs et leurs résultats dans le cadre des "laboratoires d’analyse" ou des "espaces d’innovation". Huit prix de l’innovation ont été remis, dont sept par le grand jury de l’innovation :
le prix "vivre ensemble"
le prix du numérique
le prix de l’évaluation
le prix des alliances éducatives
le prix des relations inter-niveaux
le prix du raccrochage scolaire
le prix de l’innovation
Le prix "vivre ensemble", le bien-être et le climat scolaire, décerné au collège Lucie Aubrac de Doubs
Le collège franc-comtois a gagné le prix grâce à son projet "Autonomie et responsabilisation", mené par Aurélien Berthaut, enseignant de mathématiques.
L’objectif principal de ce projet est de mieux responsabiliser les élèves en leur donnant des rôles et des responsabilités au sein du collège. En s’inspirant du principe du "peer support" l’aide entre pairs, très développé en Australie comme au Québec, et à partir de l’expérience d’un collègue parti enseigner en Nouvelle Zélande une année, ce projet vise à responsabiliser les élèves dans les différents rôles qu’ils peuvent tenir au sein du collège et à leur donner les clefs pour acquérir de l’autonomie. Ce projet est décliné en trois axes dont un axe de développement professionnel des enseignants afin de faire évoluer les pratiques vers davantage d’autonomie et de responsabilisation des élèves pour une meilleure réussite scolaire. En effet, grâce à l’observation de cours de collègues, à l’analyse de pratiques, ainsi qu’à des formations établissement, les enseignants développent des stratégies pour favoriser l’autonomie et la prise de responsabilité des élèves à l’intérieur des classes.
De plus, par l’intermédiaire de la création d’un conseil de vie collégienne, les élèves se voient confier des responsabilités dans l’organisation de la vie au collège. Animation de clubs, surveillance d’espace du collège, participation aux prises de décisions sont autant d’aspects qui visent à responsabiliser les élèves acteurs du dispositif, comme ceux qui demeurent en dehors mais qui bénéficient des multiples activités mises en place. Un dispositif d’évaluation global de l’action est mis en
œuvre avec enquêtes et entretiens. Globalement, le climat général est plus serein, les élèves de sixièmes ont moins la crainte des "grands", et les élèves tuteurs prolongent souvent leur rôle dans la cour de récréation, seul 37 % des élèves de sixième déclarent n’avoir eu aucun autres contacts avec les tuteurs en dehors de l’accompagnement personnalisé (A.P.). Ce qui prouve que l’aide entre pairs dépasse largement le cadre de l’A.P.
"Autonomie et responsabilisation" - collège Lucie Aubrac - Doubs
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Journée de l’innovation
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"Il était une fois… le restaurant de demain"
Jéromine Decaudin du lycée Hyacinthe Friant de Poligny fait partie des lauréats de la 7e édition du concours Ô Service "Il était une fois… le restaurant de demain" sur le thème "Être & mieux paraître pour le maître d’hôtel de demain" !
Lors de cette 7e édition du concours Ô Service "Il était une fois… le restaurant de demain", concours ouvert pour la première fois au niveau national, 23 dossiers ont été reçus, émanant des étudiants des trois binômes maître d’hôtel/enseignant ayant donné l’opportunité à leurs étudiants de participer :
Denis Courtiade du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée associé à Corinne Hacquemand du Lycée Hyacinthe Friant de Poligny
Laurent Cartier du restaurant Les Terrasses d’Uriage et Sophie Abraham du lycée Lesdiguières à Grenoble
Cédric Kuster du restaurant Le Crocodile à Strasbourg associé à Jean-Pierre Lesage du groupe F.I.M. de Granville
Lauréats de l’édition 2015
Jéromine Decaudin pour le binôme lycée Hyacinthe Friant Poligny - Restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée
Cyril Girot pour le binôme F.I.M. / C.F.A. Agneaux - Restaurant Le Crocodile à Strasbourg
Isoline Delullier et Jean-Baptiste Canzian pour le binôme Lycée Lesdiguières à Grenoble - Les Terrasses d’Uriage.
Nombre de ces dossiers ont été de grande qualité, les étudiants ayant pu approfondir leur réflexion sur la place de l’uniforme dans leur future profession. La synthèse de ces travaux permet de mieux cerner les fonctions de celui-ci, mais aussi les symboles dont il est le vecteur et surtout, de comprendre les ressentis qui sont ceux de ces jeunes talents de demain lorsqu’ils passent cet uniforme.
L’uniforme : origines et symbolismes
En introduction de leur travail, les étudiants ont mis en évidence que, dès son origine, l’uniforme est avant tout un moyen de différenciation : qu’il soit militaire, religieux, professionnel, scolaire ou de cérémonie, l’uniforme permet de distinguer et de se distinguer des autres groupes sociaux, de véhiculer avant tout une identité collective.
Selon le contexte, l’uniforme se charge de symbolisme. Qu’il s’agisse de symboliser une hiérarchie sociale (cols blancs / bleu de travail), de symboliser une fonction de protection (pompiers, médecins) ou bien encore un esprit d’équipe dans le sport, avec toute la notion de respect du maillot que cela véhicule, force est de constater que l’uniforme est toujours porteur de sens.
Fonctions dans l’entreprise, contraintes et utilité de l’uniforme
Au sein de l’entreprise également l’uniforme est porteur de sens et de symboles forts.
Roger Bussy-Rabutin écrivait : "Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles". L’uniforme dans l’entreprise représente à la fois un métier, celui du maître d’hôtel par exemple, mais aussi l’image de marque de celle-ci. Souvent porteur d’un logo, d’un signe de reconnaissance, d’une marque ou des couleurs de l’entreprise, l’uniforme devient la vitrine de l’entreprise et doit alors pouvoir être porté avec la fierté de la représenter, d’être l’ambassadeur de ces valeurs.
Pourtant, il est parfois mal accepté par ces jeunes collaborateurs qui ont le sentiment, en ayant l’obligation de travailler en uniforme chaque jour, de perdre une part de leur identité et de ressembler alors "à tout le monde", d’autant plus rejeté que celui-ci est considéré par eux comme "ringard", d’une autre époque, mal taillé, inconfortable, inadapté à leur silhouette voire abîmé, usé.
Pour que la fierté de porter cet uniforme qui semble nécessaire ici soit réelle, l’uniforme se doit de prendre en compte les besoins du collaborateur qui le porte : il doit être pratique, la coupe doit être adaptée à chaque morphologie, il doit permettre de marcher facilement, avoir des poches qui seront utiles, la matière et la couleur ne doivent pas être trop salissantes et il doit être facile d’entretien.
Il devra donc, avant d’être imposé ou simplement recommandé, être réfléchi, testé, voire même validé par les équipes qui devront se l’approprier à chaque service, vivre avec lui mais aussi le faire vivre, car si l’uniforme met en valeur le collaborateur il doit aussi être mis en valeur par le collaborateur qui incarnera ainsi l’image et les valeurs de son entreprise.
Du point de vue du client, cet uniforme permet de reconnaître les membres de l’équipe de salle, de distinguer au sein de cette équipe les différentes fonctions de chacun et présente une harmonie visuelle dans cette même salle. Grâce aux valeurs qu’il véhicule, l’uniforme est rassurant pour la clientèle.
Enfin, certains étudiants notent que la sensibilité du client à cet uniforme dépendra souvent de sa motivation d’achat : l’uniforme devient plus important lors d’un repas-détente ou un repas-affaires que lors d’un repas-nutrition.
Ressentis du collaborateur
En premier lieu, au sein d’une équipe de travail, les étudiants ont relevé que l’uniforme renforce les liens entre les collaborateurs, chacun se sentant appartenir au même groupe, sans aucune distinction d’origine sociale ou de niveau scolaire.
Dans ce cadre, l’intégration d’un nouvel arrivé est largement facilitée, l’uniforme lui permettant alors d’être identifié comme faisant partie de la brigade par les membres de l’équipe mais aussi tous les autres membres de l’établissement ainsi que les clients.
Puis, le stade de l’intégration passé, l’uniforme symbolise et renforce alors l’esprit d’équipe, renforce la cohésion de la brigade.
Les étudiants, au travers de leurs diverses expériences professionnelles, soulignent l’impression qu’ils ont eu à chaque fois qu’ils ont revêtu leur uniforme, quel que soit le type d’entreprise dans laquelle ils ont eu à travailler, le sentiment de la transition claire entre travail et vie privée, une sorte de préparation intellectuelle. Entrer dans son uniforme, c’est entrer dans sa fonction, et se sentir alors véritablement devenir "un professionnel" par ce simple changement de tenue, et pour un jeune collaborateur, cet uniforme contribue alors à prendre confiance en soi. Passer son uniforme, c’est aussi prendre conscience des responsabilités, des obligations que celui-ci incarne. L’uniforme valorise donc celui/celle qui le porte, car il représente des compétences induites.
Conclusion
Il ressort des travaux de ces étudiants que l’uniforme est un filtre qui ne laisse pas apparaître l’intime : il ne retire rien à celui qui le porte, il laisse seulement transparaitre une part seulement de ce qu’il est. Lorsqu’il passe son uniforme, le collaborateur n’est pas une autre personne : l’uniforme lui apporte une valeur ajoutée, mais aussi une crédibilité, il implique des droits et des devoirs, tout cela en protégeant sa sphère intime.
Et, finalement, l’uniforme finit par influencer aussi celle ou celui qui le porte, car comme Nietzsche le relevait : "À force de paraître, on finit par être".
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Lauréats du 22e Student Medal Project
Lucie Pobel du lycée professionnel Ferdinand Fillod de Saint-Amour est lauréate dans la catégorie "Guest prize", avec sa médaille "Aqua"
Dix élèves des lycées jurassiens Ferdinand Fillod de Saint-Amour et Pierre Vernotte de Moirand-en-Montagne ont participé au 22ème concours Student Medal Project, accompagnés par Nicolas Salagnac, graveur médailleur - meilleur ouvrier de France.
Le 28 février, le jury s’est réuni à Londres : sur plus de 100 créations, le "Guest prize" a été décerné à Lucie Pobel, élève en C.A.P. au lycée professionnel Ferdinand Fillod :
"La face représente l’eau qui (pour moi) est l’origine de la vie, elle nous est indispensable. Elle est l’un des quatre éléments et a de nombreuses symboliques partout dans le monde. Le revers quant à lui, est le reflet de notre utilisation de l’eau, tout ce qu’on rejette sans penser aux conséquences. La forme de la médaille veut faire penser à un tuyau, est ce que l’eau qu’on boit est vraiment sûre ?".
Le jury a également remis un prix spécial pour la médaille de l’atelier de gravure du lycée Ferdinand Fillod sur le thème "Je suis Charlie" :
"Création d’un dessin par les douze élèves graveurs. Création d’une médaille en neuf morceaux gravés, ciselés, oxydés puis cirés. Chaque pièce est reliée par une lainière en cuir qui symbolise cette union… Notre République."
Contacts
Nicolas Salagnac, graveur médailleur - meilleur ouvrier de France
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Finale académique du concours C.Génial
La finale académique du concours C.Génial - collège s’est déroulée le mercredi 1er avril 2015, sur le site de l’U.F.R.-S.T. en propédeutique à Besançon
Créé par la fondation C.Génial en partenariat avec Sciences à l’École, dispositif d’initiative ministérielle, le concours "C.Génial - collège" permet aux collégiens de présenter tout projet relatif aux domaines scientifiques et techniques.
Le projet, basé sur une démarche scientifique, doit favoriser l’interdisciplinarité en décloisonnant les disciplines scientifiques et technologiques. Une ouverture sur le monde de la recherche ou des entreprises est également fortement encouragée.
De nombreuses disciplines sont ainsi représentées :
physique-chimie
mathématiques
technologie
sciences de la vie et de la terre
technologie
sciences et techniques industrielles…
Ce concours a le soutien de l’institut F.E.M.T.O. -S.T., d’entreprises E.D.F., Photline industrie, Auréa technologies.
Palmarès des sept groupes issus de six collèges qui ont participé au concours académique 2015

Premier prix
collège Le Rochat - Les Rousses avec le projet "Les maths ont la main verte"
Deuxième prix
collège du Plateau - Lavans-les-Saint-Claude avec le projet "Ré-Créa-Sons"
Troisième prix
collège Sainte-Marie- Saint-Michel d’Ornans avec le projet "Le vol de la fusée"
Quatrième prix ex-æquo
collège Diderot - Besançon avec le projet "Sciences eau solidaire"
collège Jules Jeanneney de Rioz avec le projet "Ça chauffe !"
collège Michel Colucci - Rougemont-le-Château avec deux projets "Animation jaillissante" et "Aquadrone"
Chaque groupe prépare un projet au cours de l’année encadré par des professeurs en faisant aussi appel à des ressources extérieures (chercheurs, ingénieurs de l’université ou entreprises...).
Les projets ont été présentés au jury le matin du 1er avril sur le site de l’U.F.R.-S.T. en propédeutique à Besançon.
L’après-midi, les élèves ont visité les entreprises Photline et Aurea technologie, des laboratoires et ont participé à un atelier scientifique à la Fabrika sciences avant la remise des prix.
Les élèves du collège le Rochat - Les Rousses, premier prix académique, représenteront l’académie à la finale nationale qui aura lieu le 23 mai à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris.
Palmarès C.Génial - collège académique 2015
Affiche Concours C.Génial
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Finale régionale des olympiades de la chimie
La finale régionale des olympiades de la chimie sur le thème "chimie et énergie" s’est déroulée le 11 mars au département de chimie de l’I.U.T. de Besançon
Après un premier trimestre de préparation, travaux pratiques, visites de laboratoires et de site de recherche et d’industrie, 90 lycéens venant de lycées des quatre départements ont participé aux épreuves.
Nouveauté de cette édition, l’épreuve collaborative : les élèves, tirés au sort par groupe de trois réalisent ensemble un travail sur un sujet. Cette année le recyclage de l’indium contenu dans les différents types d’écran. À l’aide des documents donnés, les élèves devaient déterminer si la quantité d’induim obtenu dans la filière de recyclage était suffisante pour fabriquer tous les panneaux solaires qui seront fabriqués en 2015.
Les lauréats académiques
1er : Guillaume Taiclet
2 e : Chloé Hinschberger
3e : Axel Xu
4e : Samuel Bigler
5e : Thierry Richert
6e : Joanie Luna
Guillaume Taiclet représentera l’académie à la finale nationale à Paris les 8, 9 et 10 avril 2015.
Olympiades nationales de la chimie - Éduscol
Olympiades nationales de la chimie - Ministère Éducation nationale
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Business Challenge : deux lycées de l’académie dans le trio de tête
Le 20 janvier dernier, la deuxième édition du tournoi inter-académique de gestion a rassemblé plus de 90 finalistes très motivés
Le lycée Duhamel de Dole a été un lieu d’accueil à la hauteur de l’évènement pour recevoir les lycéens bourguignons et francs-comtois. En s’appuyant sur les équipes pédagogiques locales, Gilles Lonchampt, proviseur de l’établissement, a proposé des conditions d’accueil optimales pour le déroulement de l’opération.
La finale a rassemblé 23 équipes des deux académies. C’est un véritable succès pour cette deuxième édition du challenge, orchestrée de main de maître par les différents partenaires.
Mener son entreprise "virtuelle" vers le succès
Le "business challenge" est ouvert aux élèves de première sciences et technologies du management et de la gestion (S.T.M.G.) ainsi qu’aux élèves de seconde suivant l’enseignement de principes fondamentaux de l’économie et de la gestion (P.F.E.G.).
Plus de 800 élèves ont participé aux phases de sélection dans leurs lycées, accompagnés par leurs professeurs et des experts-comptables.
Cette deuxième finale interacadémique du tournoi "Business Challenge" s’appuie sur un jeu sérieux ("serious game") de décisions de gestion. Prises en équipe, ces décisions permettent, avec un logiciel adapté, de simuler le fonctionnement d’une entreprise et de ses marchés. Cette année, le serious game était basé sur un scénario de fabrication de bilboquets.
Douze lycées de l’académie en compétition
Les lycéens et leurs professeurs accompagnateurs ont su défendre les couleurs de l’académie de Besançon :
le lycée Pergaud de Besançon avec Myriam Dupont
le lycée Les Haberges de Vesoul avec Maryvonne Ughetto
le lycée Lumière de Luxeuil avec Marie-Claude Degroiselle
le lycée Follereau de Belfort avec Dorothée Dehocq
le lycée Condorcet de Belfort avec Anne-Lise Borne
le lycée Duhamel de Dole avec Anne Delachaux
le lycée Colomb de Lure avec Adrien Nicod
le lycée Pré Saint-Sauveur de Saint-Claude avec François Cat
le lycée Ledoux de Besançon avec Véronique Leret
le lycée Marmier de Pontarlier avec Abdel Bentoumi
le lycée Cuvier de Montbéliard avec Abdellah Elouafi
le lycée Peugeot de Valentigney avec Benoit Henon
Des professionnels épatés par les prestations des lycéens
Sur les 23 équipes engagées dans la finale, quatre se sont particulièrement distinguées auprès du jury de professionnels, d’inspecteurs et de professeurs. Chacune de ces équipes a su se démarquer et convaincre le jury par la stratégie qu’elle a employée.
Laurent Fournier, président de l’ordre des experts-comptables de Bourgogne Franche-Comté a remis les prix au trio de tête et à l’équipe ayant remporté le prix spéciale de la communication.
1er prix : lycée militaire d’Autun (Arnaud Haaf, Thomas Lecoustre et Camille Lesavre)
2e prix : lycée Les Haberges de Vesoul (Britanie Boux, Florian Choine et Juliette Paris)
3e prix : lycée Pré-Saint-Sauveur de Saint-Claude (Cengiz Mériam, Guerman Donia et Bensalem Dounia)
prix spécial "communication" : lycée Hilaire de Chardonnet - Châlon-sur-Saône, équipe composée de Sarah Takouachet, Léna Rabouhan et Chaïma May
Cette opération pédagogique des académies de Besançon et de Dijon ne saurait exister sans l’appui et la générosité de l’ordre des experts comptables de Bourgogne-Franche-Comté, des compagnies régionales des commissaires aux comptes de Besançon et de Dijon et sans l’investissement de l’ensemble des acteurs de la communauté éducative.
Contacts
Dominique Tolle, inspecteur d’académie - inspecteur pédagogique régional (I.A - I.P.R.) d’économie - gestion
Tél. : 03 81 65 49 33
Académie de Dijon - Finale inter-académique du tournoi Business Challenge
Site disciplinaire d’économie - gestion
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