Qu’est-ce que la violence contre les femmes et les filles et pourquoi y mettre fin ?
La déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’ONU en 1993, définit cette violence comme "tous les actes dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée".
Force est de constater que le nombre de femmes victimes demeure une réalité sociétale alarmante en France et dans le monde. Cette violence ne peut favoriser l’accès des filles aux mêmes droits que les garçons. La journée internationale du 25 novembre pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes instituée par l’ONU en 1999 en mémoire des trois sœurs Mirabal donne une nouvelle fois l’occasion d’informer, de sensibiliser, de mobiliser.
Agir par l’éducation
Cette journée du 25 novembre prend tout son sens dans les différentes politiques publiques engagées pour lutter contre toutes les formes de violences, la prostitution, le proxénétisme, la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, tout particulièrement à l’encontre des femmes. L’éducation nationale, dans sa mission éducative, y prend une part active.
Parmi ses actions prioritaires déclinées dans l’académie et le département : promouvoir l’égalité fille-garçon, sensibiliser au cyberharcèlement, encourager l’orientation des filles vers des carrières scientifiques et techniques. Les équipes pédagogiques et éducatives sont invitées à se saisir de ce temps fort pour engager la réflexion avec l’ensemble des élèves de leur établissement et à se rapprocher des référents égalité filles-garçons et du pôle médico-social.
"La violence sexuelle contre les femmes et les filles prend ses racines dans des siècles de domination masculine. N’oublions pas que, fondamentalement, les inégalités entre les genres qui sous-tendent la culture du viol sont un déséquilibre des pouvoirs." António Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Le 25 novembre, prenons 25 secondes pour rappeler les outils qui sauvent !
Les actions dans le département
Représentations et déconstruction des clichés au collège René Cassin
Sensibiliser élèves bisontins et espagnols à l’élimination des violences faites aux femmes