L’école inclusive : bien accompagner les élèves en situation de handicap
La loi pour une École de la confiance établit des principes pour évoluer vers une école plus inclusive. Cette ambition se concrétise à la rentrée scolaire 2019 par la création d’un service départemental de l’école inclusive (SDEI) au sein de la direction des services départementaux et par la mise en place de pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) sur les territoires.
Le service départemental de l’école inclusive est chargé de l’organisation, de la mise en œuvre, du suivi de la politique de scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les élèves en situation de handicap.
Vous pouvez également contacter la cellule d’écoute à l’adresse mail suivante : ecole-inclusive.dsden90@ac-besancon.fr. Une réponse à la question posée vous parviendra dans un délai de 48 heures.
Des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) regroupent par secteur de collège les moyens d’accompagnement délégués au collège et aux écoles.
Cette nouvelle modalité d’organisation permet de définir l’accompagnement au plus près des besoins pédagogiques de chaque élève, en conformité avec la notification de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapés (CDAPH), afin de développer son autonomie et l’associer aux apprentissages. Il appartient au pilote et au coordonnateur de chaque pôle d’organiser le service des accompagnants pour répondre au mieux à cet objectif.
Le directeur d’école ou le chef d’établissement met en place en début d’année scolaire un entretien d’accueil entre la famille, l’accompagnant de l’élève (AESH) et un ou des enseignants afin d’échanger sur les modalités d’accompagnement et de formaliser les conclusions de l’entretien.
Cette nouvelle modalité d’organisation s’accompagne également d’une meilleure reconnaissance du métier de l’accompagnant, d’une appartenance affirmée de l’accompagnant à la communauté éducative et d’une amélioration de sa formation.
L’école inclusive : bien accueillir et accompagner les élèves allophones nouvellement arrivés
La scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés en France (EANA) concerne l’ensemble des équipes éducatives des écoles et des établissements. La procédure d’accueil est différente selon qu’il s’agit d’une inscription à l’école ou dans un collège ou lycée.
Pour permettre un accueil plus adapté, certaines écoles et établissement disposent d’une structure pédagogique spécifique, l’unité pédagogique des élèves allophones arrivants (UPE2A).
L’objectif est de permettre à ces élèves de suivre le cursus en classes ordinaires tout en les soutenant dans l’apprentissage de la langue française
Procédure d’admission à l’école
Lorsqu’un élève arrive en France avec une maîtrise insuffisante du français et/ou des apprentissages antérieurs, la famille procède à l’inscription auprès du maire de la commune de résidence. Le directeur de l’école procède à une admission à partir du certificat d’inscription délivré par le maire de la commune. L’élève est obligatoirement inscrit dans une classe ordinaire de l’école maternelle ou élémentaire, en rapport avec sa classe d’âge. Le matériel scolaire nécessaire à la prise en charge sera fourni par l’école d’admission de l’élève.
L’enseignant procédera tout d’abord à une évaluation des compétences linguistiques et scolaire pour élaborer un projet personnalisé et définir les modalités de prise en charge spécifique en français. L’élève pourra bénéficier si besoin d’un accompagnement régulier par un enseignant spécialement formé pour l’apprentissage de la langue française, le cas échéant dans un dispositif UPE2A.
Procédure d’admission dans le second degré : collège et lycée
Les demandes d’admission en collège ou en lycée s’effectuent auprès de la DSDEN (division des élèves et de la scolarité) :
jeune de moins de 16 ans : un positionnement linguistique et scolaire est établit avant la décision d’affectation en collège ou en lycée avec ou sans appui UPE2A.
jeune de 16 ans et plus : un premier entretien d’accueil est organisé au CIO de Belfort afin d’établir l’opportunité d’affectation en UPE2A. Une affectation peut être prononcée en lycée avec ou sans appui UPE2A. D’autres solutions d’insertion peuvent aussi être recommandées selon la situation du jeune concerné.
L’école inclusive : bien accueillir et accompagner les enfants de familles itinérantes et de voyageurs
Les enfants de familles itinérantes et de voyageurs sont, comme tous les autres enfants des deux sexes âgés de trois à seize ans présents sur le territoire national, bénéficient du droit à l’instruction et ont une obligation d’assiduité scolaire. Le droit commun s’applique en tous points quelles que soient les situations des familles.
Sont concernés les élèves vivant dans des familles dont les déplacements ne favorisent pas, ou n’ont pas favorisé - si la famille est sédentarisée depuis peu - la continuité scolaire et les apprentissages.
Quelle que soit leur situation, ils bénéficient, comme tous les élèves, d’un accompagnement pédagogique de droit commun qui leur permet de progresser dans leurs apprentissages scolaires dans leur école ou leur établissement de secteur.
Une "antenne scolaire mobile" assure dans le département, certains jours par semaine, une mission temporaire de lien vers l’École pour des élèves et des familles qui en sont éloignés.
À l’issue de l’école élémentaire, l’affectation en collège constitue un objectif prioritaire. Toutefois, l’inscription au Centre national d’enseignement à distance (CNED) à l’issue de l’école élémentaire est souvent retenue par les familles du fait d’une mobilité importante en période scolaire.
Les élèves inscrits au CNED peuvent bénéficier d’une aide en présentiel pendant quelques heures en unité pédagogique spécialisée dans les collèges Rimbaud à Belfort, Saint-Exupéry à Beaucourt, Aubrac à Morvillars et Colluci à Rougemont-le-Château.