Campus des métiers et des qualifications (CMQ)

Campus des métiers et des qualifications

Les Campus des métiers et des qualifications sont construits autour d'un secteur d'activité d'excellence correspondant à un enjeu économique national ou régional soutenu par les collectivités et les entreprises.

Les campus des métiers et des qualifications regroupent des établissements de l’enseignement secondaire, supérieur, de formation initiale ou continue, des unités économiques de tout type (privées, publiques, para-publiques, associatives, etc.) et des organismes institutionnels (Région, DREETS, France travail, branches professionnelles, etc.).

Les CMQ favorisent les parcours modulables et mixtes, en offrant une large gamme de formations professionnelles, technologiques et générales, secondaires et supérieures. Organisés comme un réseau de partenaires, au plus proche des besoins du monde professionnel, les campus des métiers et des qualifications garantissent "d'apprendre à apprendre", pour permettre une formation tout au long de la vie efficace (emploi, développement harmonieux, insertion professionnelle, etc.).

Objectifs

  • développer les filières d’avenir,
  • élever le niveau de qualification,
  • faciliter l’insertion dans l’emploi,
  • renforcer les coopérations entre le système éducatif et le monde économique,
  • développer la mobilité internationale pour les étudiants, les élèves et les apprentis.

CMQ | MENJ
CMQ BFC | MENJ

Labellisation

Les projets de campus font l’objet d’une labellisation pour une durée de cinq ans, renouvelable. Cette labellisation est attribuée par un jury international. Les dossiers de demande de labellisation sont construits à partir d'un cahier des charges. La catégorie "Excellence" met en avant certains critères comme l'implication de la recherche, le développement de l'international par exemple.

La région Bourgogne Franche-Comté dispose de quatre CMQ de catégorie "Excellence" et de quatre CMQ de catégorie standard.

 

Campus des métiers et des qualifications d'excellence automobile et mobilités du futur 

Logo du campsus excellence Automobile et mobilités du futur - Bourgogne

Territoire

  • Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Automobile et mobilités du futur : filière amont (construction automobile, sous-traitance) / filière aval (distribution, services pour l’automobile et mobilités, après-vente)

Filières associées

  • Industrie 4.0, plasturgie, transport, énergie (dont hydrogène), maintenance, logistique, vente, SAV.

Filières de formation

  • Ingénierie de conception et de production (produit / process),
  • Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés,
  • Électronique, électronique embarquée, systèmes mécatroniques,
  • Conception et technologies numériques,
  • Maintenance industrielle,
  • Maintenance des véhicules,
  • Énergie (en lien avec l’électromobilité et notamment l’émergence d’une filière hydrogène pour tous types d’applications.),
  • Transport, services de mobilité,
  • Logistique industrielle, logistique 4.0,
  • Mécanique et carrosserie,
  • Procédés de fabrication classiques et avancés (plasturgie),
  • Informatique, information et communication, humanités numériques,
  • Sciences de gestion, management de la technologie et de l’innovation, entreprenariat,
  • Vente et commercialisation.

Projet de Mobicampus

Proposer la création de nouvelles formations initiales et continues pour adapter l’offre territoriale de formation aux besoins des entreprises de la filière "Automobile et mobilités".
Les acteurs économiques de la filière sont actuellement confrontés à des mutations importantes (numérisation des processus de production sur toute la chaîne de valeur, essor des motorisations hybrides et électriques et émergence de nouvelles énergies au premier rang parmi lesquelles l’hydrogène, nouveaux produits de la mobilité, concurrence internationale accrue, etc.) qui les obligent à recourir à de nouvelles compétences.

Adapter les formations existantes aux besoins des entreprises en les colorant ou en mettant en place des Open Badges visant à ajouter des modules et donc des savoirs et des compétences.

Expérimenter et développer de nouveaux outils pédagogiques pour améliorer la diffusion des connaissances et favoriser l’appropriation des compétences par tous sur le territoire

Faire de Mobicampus l’acteur de référence pour coordonner et intensifier les interactions entre les apprenants, les formateurs et les employeurs du territoire

Valoriser les métiers et les filières de l’automobile et de la mobilité du futur par le biais de la communication au sens large : participation à des événements, organisation de salons, etc.

Ce projet est par ailleurs étroitement lié aux deux programmes structurants du Nord-Franche-Comté, conduits en parallèle :

  • le projet "Transformation d’un territoire industriel", labellisé comme "Territoire d’innovation" composé par les deux agglomérations de Montbéliard et de Belfort, les Universités et les industriels du territoire, qui prévoit la mise en œuvre d’actions concrètes présentant de fortes synergies avec le projet porté par Mobicampus :
    • faire du territoire, dominé par l’industrie automobile et la filière énergie, une référence en matière d’industrie 4.0,
    • développer une filière industrielle de l’hydrogène-énergie en s’appuyant sur les savoir- faire des filières historiques du territoire,
    • faire monter en compétence tout le territoire, et notamment au titre des évolutions liées à la numérisation et à la digitalisation de l’économie.
  • Le protocole d’accord "Territoire d’industrie", signé entre l’État, le pôle métropolitain Nord- Franche-Comté et la région Bourgogne-Franche-Comté.

C’est également en lien avec le comité stratégique de filière que Mobicampus tentera d’apporter un maximum de réponses aux trois disruptions majeures identifiées:

  • une disruption technologique, liée notamment à l’agenda environnemental, avec le moteur électrique et l’évolution du mix énergétique qui vont profondément impacter l’ensemble de la filière,
  •  une disruption numérique avec le véhicule connecté, intelligent, autonome et l’émergence de sujets aussi complexes que la protection des données détenues par un véhicule,
  • une disruption sociétale, touchant les usages, avec de nouvelles offres de mobilité et une profonde évolution du rapport à la voiture.

Campus des métiers et des qualifications de la maroquinerie et des métiers d'art

Territoire

  • Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Métiers d’art | industries du luxe | design

Filières associées

  • Arts du métal, arts du bois, métiers du cuir, horlogerie, joaillerie, orfèvrerie, la mode, arts de l’ameublement et de la décoration, arts du spectacle, arts de la table, le design comme vecteur d’innovation

Filières de formation

  • Maroquinerie,
  • Sellerie,
  • Métiers de la mode,
  • Bijouterie,
  • Joaillerie,
  • Horlogerie,
  • Design,
  • Restauration de meubles,
  • Céramique,
  • Métiers des arts du bois,
  • Taille de pierre,
  • Tapisserie,
  • Ferronnerie,
  • Gravure,
  • Ciselure,
  • Bronzerie.

Objectifs 

  • Construire des parcours de professionnalisation vers des métiers à haut niveau d’exigence,
  • Fédérer les acteurs du secteur des métiers d’art autour de projets communs pour valoriser des savoir-faire locaux à un niveau national voire international, les faire évoluer et les pérenniser,
  • Élever le niveau de qualification de la population pour favoriser l’accès à des métiers en tension ou permettre aux jeunes d’être préparés à l’entreprenariat.

Campus des métiers et des qualifications d'excellence microtechniques et systèmes intelligents Smart'Campus

Logo du campus excellence Microtechniques et systèmes intelligents Smart'Campus - Bourgogne

Territoire

  • Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Réalisation des pièces ou de sous-ensembles micro-techniques (usinage, décolletage, découpage/emboutissage, découpage et gravure laser, réglage sur MOCN, métrologie, électroérosion, plasturgie : injection plastique, surmoulage, etc.),
  • Conception ou l’industrialisation de ces pièces ou sous-ensembles (conception 3D, traitements de surface, robotique, métrologie, outillage, photonique, électronique, plastronique, etc.),
  • Process innovants de l’industrie du futur (fabrication additive, cobotique, utilisation de la réalité augmentée, nouveaux matériaux et intelligence artificielle),
  • Nanotechnologies et systèmes intelligents (nanostructuration des couches minces, conception de métamatériaux aux propriétés exacerbées, etc.).

Filières associées

  • Santé (dispositifs médicaux et biotechnologies),
  • Luxe (horlogerie, joaillerie, maroquinerie et lunetterie),
  • Énergie,
  • Automobile,
  • Aéronautique,
  • Aérospatial/la défense,
  • Robotique et la micro-robotique,
  • Télécommunications,
  • Électronique et micro-électronique,
  • Monétique et la connectique.

Filières de formation

  • Conception en mécanique : conception de microsystèmes, micro fabrication, fabrication additive,
  • Mécatronique et robotique : systèmes mécatroniques, électronique, robotique et vision,
  • Méthodes d’industrialisation : conception et optimisation de moyens de production, outillage, usinage et micro-usinage, maintenance, métrologie avancée, qualité,
  • Ingénierie des systèmes de production : organisation et pilotage de la production,
  • Bio-microsystèmes pour la santé : microsystèmes, instrumentation biomédicale, biotechnologies,
  • Matériaux et surfaces fonctionnels : traitements de surfaces, nouveaux matériaux,
  • Photonique,
  • Conception d’objets connectés, intelligence artificielle,
  • Ingénierie de l’innovation : management, mise en œuvre de l’innovation, intelligence économique.

Projet

L’une des particularités des microtechniques est de ne pas être liée à un type unique d'industrie ou à une seule discipline. Elles sont incontournables pour de nombreux marchés tels que la santé, l’aéronautique, le luxe (l’horlogerie, la joaillerie, la lunetterie), l’automobile, l’aérospatial/la défense, l’énergie, le numérique et la connectique. Associées à l‘intelligence artificielle, elles sont les piliers de l’Industrie du futur. De nombreux domaines industriels sont, en effet, confrontés à la miniaturisation des composants, à l’intégration de fonctions complexes dans des volumes restreints et à la conception et à la fabrication de produits de plus en plus intelligents qui s’inscrivent dans la démarche Industrie 4.0. Le campus des métiers et des qualifications microtechniques et systèmes intelligents (MSI) valorise l’ensemble de ces secteurs. Compte tenu des progrès de la microélectronique, de la densification des composants et de la grande diffusion des objets connectés, les microtechniques ont été associées aux systèmes intelligents dans le périmètre du CMQ.

Principaux enjeux du secteur des Microtechniques

  • Permettre aux entreprises de recruter des professionnels formés et de faire monter en compétences leurs salariés, du CAP au diplôme d’ingénieur,
  • Permettre aux apprenants d’effectuer des études techniques et scientifiques par choix, de pouvoir monter en compétences ou de de s’épanouir dans le cadre d’une réorientation professionnelle,
  • Permettre au territoire d’augmenter son attractivité territoriale et internationale par le développement de la recherche et de l'innovation grâce à une montée en compétences des acteurs,
  • Fédérer sur le territoire de Bourgogne-Franche-Comté, les acteurs économiques, académiques et institutionnels afin de répondre à ces enjeux.

Objectifs assignés au Campus

Objectif 1 : valoriser les métiers, les formations et les qualifications auprès des apprenants en intégrant les salariés, les demandeurs d’emploi et les personnes en reconversion.

  • Promouvoir et créer les lieux de découverte des formations et des métiers, les TechniLab, à l’intérieur des établissements ou des espaces publics, répartis sur le territoire de Bourgogne Franche-Comté, permettant aux apprenants de découvrir les technologies, les formations et les métiers du secteur des Microtechniques,
  • Développer les interventions de la fabrique mobile 4.0,
  • Valoriser tous les talents en travaillant sur la mixité sociale et de genre,
  • Contribuer à la valorisation de la voie professionnelle, atout pour l’insertion professionnelle en développant l’accompagnement à la poursuite d’études, à l’insertion professionnelle et les stages à l’international.

Objectif 2 : fédérer le monde économique et les différents acteurs de la formation afin d’accompagner l’évolution de l’offre de formation initiale et continue pour répondre aux besoins identifiés en recrutement et en formation du secteur des microtechniques et systèmes intelligents.

  • Travailler en étroite collaboration avec les entreprises afin d’identifier leurs besoins en compétences,
  • Créer des formations adaptées au secteur des microtechniques (formation initiale ou continue/ par la voie scolaire ou en apprentissage) : bac + 1, BTS + 1, modules de formation continue,
  • Créer des passerelles afin de renforcer le continuum de formations bac-3/bac +5,
  • Développer la formation des formateurs et le lien enseignants/entreprises.

Objectif 3 : identifier et mutualiser les moyens et les ressources pour former et innover mais également pour diffuser et transférer les savoirs et les compétences.

  • Créer le lieu d’incarnation du Campus des métiers et qualifications Microtechniques et Systèmes Intelligents, vitrine des microtechniques, lieu d’information sur les filières, les formations et les métiers. Il sera en lien et connecté avec d’autres lieux comme les TechniLab des lycées et avec toutes les plateformes technologiques.
  • Fédérer les plateformes technologiques du Secondaire, du Supérieur et des Entreprises, afin d’identifier les ressources humaines et les équipements disponibles sur le territoire et proposer des actions de formation pour la montée en compétences des entreprises et l’innovation.

Campus des métiers et des qualifications d'excellence de l'industrie technologique innovante et performante

Logo du campus excellence Industrie technologique innovante et performante - Bourgogne

Territoire

  • Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Industrie, matériaux, énergie, numérique, maintenance, robotique, métallurgie, plasturgie, ferroviaire, aéronautique, agroalimentaire, nucléaire

Filières associées

  • Systèmes innovants / mécatronique

Filière(s) de formation 

  • Industrielles : mécanique, informatique, électronique, électrotechnique, électricité, robotique, métallurgie, matériaux, physique, énergie, numérique, informatique, réseaux, outillage, maintenance, design, usinage, prototypage,
  • Fonctions support : management, gestion-finances, administration, commerce-marketing, développement durable, gestion projet.

Projet

Le campus des métiers et des qualifications (CMQ) industrie technologique innovante et performante (ITIP), labellisé Excellence, fédère les acteurs éducatifs et économiques afin de contribuer ensemble à l’évolution de l’offre de formation sur le territoire Bourgogne Franche-Comté et anticiper l’impact des mutations technologiques dans l’industrie. Le CMQ ITIP est lauréat de l’appel à projet "Territoire d’innovation pédagogique" du programme d’investissements d’avenir (PIA) pour le projet Village ressource apprenant international (VRAI). Porté par l’université de Bourgogne, ce projet est fondateur d’un tiers-lieu et d'une approche d’apprentissage, d’interactions et de rencontres. Mis en place à l’IUT du Creusot, le tiers-lieu est un espace-temps de construction individuelle, de travail collaboratif et collectif. Lien entre société économique et université, il accueille des publics mixtes : chacun est apprenant et ressource à la fois et peut contribuer à la transformation de la société en s’appuyant sur une pédagogie "auteur-projet".

Campus des métiers et des qualifications Alimentation, goût, tourisme

Territoire

  • Région Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Agriculture, agroalimentaire, hôtellerie-restauration / tourisme

Filières de formation

  • Production agricole pour l’alimentation,
  • Transformation agroalimentaire,
  • Hôtellerie-restauration / tourisme.

Projet

Qu’est-ce que le campus des métiers et des qualifications alimentation, goût, tourisme

  • Développement des filières agricole, agroalimentaire, hôtellerie-restauration et tourisme structurantes pour l’économie régionale et l’emploi,
  • Promotion de l’enseignement professionnel,
  • Facilitation de l’insertion professionnelle des apprenants,
  • Développement de la mobilité internationale,
  • Coopérations entre le système éducatif et le monde économique.

Philosophie et méthode

  • Appui sur les démarches territoriales et acteurs locaux pour faire du Campus un espace ressource pour les enseignants, les professionnels des branches agricoles, agroalimentaires, hôtellerie-restauration tourisme et les apprenants pour faire évoluer l’offre de formation et favoriser l’attractivité des métiers via :
    • la valorisation de bonnes pratiques,
    • les apports d’expertises extérieures,
    • l’expérimentation d’outils et de méthodes innovantes.

Axes stratégiques 

  • Alimentation durable de la production à la consommation des produits,
  • Relation client dans une économie de services tournée vers le tourisme avec un enjeu de commercialisation du territoire et de ses atouts,
  • Numérique qui bouleverse de manière transversale les métiers ciblés.

Axes de travail 

  • Identifier les mutations techniques, économiques, réglementaires et sociales en cours et repérer en quoi elles impactent les métiers et les compétences,
  • Analyser et comparer les besoins en compétences avec le contenu de l’offre de formation territoriale, initiale et continue,
  • Proposer et expérimenter de nouvelles modalités pédagogiques, colorations de formation, ouverture de formations,
  • Diffuser et essaimer les expérimentations réussies sur toute la région Bourgogne- Franche-Comté,
  • Travailler sur l’attractivité des métiers et des formations.

Campus des métiers et des qualifications énergie et construction vers des villes intelligentes et bas carbone | Green city

Territoire

  • Région Bourgogne-Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Systèmes d’énergie :
    • production d’énergie thermique, renouvelable, mix énergétique,
    • réseaux de transport - réseau très haute tension, les réseaux de distribution d’électricité - poste source/transformateurs, ligne moyenne et basse tension, réseaux de chaleur urbain,
    • stockage de l'énergie - la progression des systèmes de stockage en termes de maturité technologique et économique, l’hydrogène stationnaire,
    • consommation - compteurs connectés, smart grid,
    • maîtrise de la demande en énergie (MDE), optimisation des flux d'énergies à la maille d’un quartier en temps réel et mise à disposition des données pour l’exploitation.
  • Bâtiment et infrastructures urbaines :
    • rénovation des bâtiments, avec l’amélioration de la performance énergétique, la réflexion sur des nouveaux usages,
    • rénovation des infrastructures urbaines et de l’espace public - la smart city, les mobilités dans la ville,
    • exemplarité des constructions neuves - le suivi de la performance et de la maîtrise des consommations énergétiques des bâtiments,
    • cycle de vie du bâti - conception, construction, exploitation, maintenance, réorientation des usages,
    • services ou applications numériques pour la construction - le BIM et l’exploitation des jumeaux numériques,
    • équipement et les services d’efficacité énergétique,
    • interactions entre le bâti et l’énergie à l’échelle du quartier.

Filières associées

  • Bâtiment,
  • Travaux publics,
  • Photovoltaïque,
  • Éolien,
  • Hydrogène stationnaire,
  • Réseaux électriques,
  • Nouveaux système d’énergie,
  • Mobilité dans la ville.

Filières de formation

  • Parcours énergétique et climatique (CAP à licence),
  • Parcours énergétique et environnements connectés (CAP à BTS),
  • Parcours systèmes numériques (bac professionnel à Bachelor),
  • Parcours ingénieur systèmes numériques (bac technologique à ingénieur),
  • Parcours gros œuvre (CAP à licence),
  • Parcours études et conception (bac professionnel à BTS),
  • Parcours construction bois (CAP à bac professionnel),
  • Parcours finition (CAP à BTS),
  • Parcours enveloppe du bâtiment (CAP à BTS),
  • Parcours constructeur d'ouvrage de travaux publics (CAP à BTS),
  • Parcours construction et travaux publics (bac technologique à ingénieur),
  • Parcours ingénieur en énergie et génie électrique (bac technologique à ingénieur).

Projet

Le CMQ énergie et construction vers des villes intelligentes et bas carbone (CMQ Green City) est basé à l’ESTP de Dijon. Son ambition est de préparer les compétences nécessaires à l’atteinte des objectifs de la stratégie nationale neutralité carbone 2050 en se focalisant sur les filières énergie et construction, en Bourgogne Franche Comté. Le bâtiment est la source de 30 % des émissions de CO2 (pour 45 % de l’énergie finale) et les villes comptent pour 70 % des émissions de CO2.

Trois objectifs stratégiques :

  • accompagner l’évolution des compétences,
  • développer l’attractivité du secteur de la transition énergétique, de ses métiers et de ses formations,
  • conforter le rôle des territoires.

Le CMQ Green City est en étroite collaboration avec la métropole de Dijon pour l’élaboration et la mise en avant du projet European Response, un quartier à énergie positive, mais également avec les établissements d’enseignements dans le but de sensibiliser les élèves aux enjeux liés à la ville de demain.

Campus des métiers et des qualifications agroéquipements

Territoire

  • Implantation en Bourgogne-Franche-Comté avec un rayonnement sur le territoire national

Secteurs professionnel

  • Maintenance, iIndustrie, métallurgie et robotique, commercialisation et distribution

Filières associées

  • Distribution et maintenance des matériels agricoles,
  • Secteur industriel à travers la fabrication des agroéquipements,
  • Utilisation et la conduite des machines agricoles.

Filières de formation

  • Maintenance des matériels (CAP et bac pro "maintenance des matériels agricoles", BTS TSMA, BTS "maintenance des matériels de construction et manutention", CQP "technicien service matériels agricoles", licence professionnelle "maintenance des systèmes pluri-techniques " (option gestion technique et économique des agroéquipements)),
  • Commerce (CQP "conseiller technique clientèle en agroéquipements", licence professionnelle "management des activités commerciales"),
  • Recherche et développement (master "gestion des entreprises et technologies innovantes pour l’agroéquipement", ingénieur agronome, dominante "sciences et techniques des équipements agricoles")
  • Mécanique, métallurgie (bac pro "technicien en chaudronnerie industrielle", "technicien en réalisation de produits mécaniques", BTS "conception des processus et réalisation de produits"),
  • Agriculture (diplômes du MASA, bac pro "agroéquipements", BTSA "génie des équipements agricoles").

Projet

Le secteur de la fabrication, de la distribution et de la maintenance des équipements agricoles a connu une croissance continue de son chiffre d’affaires et de ses emplois au cours des cinq dernières années. Identifié comme un secteur d’avenir, les difficultés de recrutement exprimées par les entreprises risquent de s’accentuer et d’en limiter le développement sans ajustement de l’écosystème de formation et d’orientation vers ces métiers.

Objectifs stratégiques

Élaborer une stratégie convergente entre les établissements d’enseignement secondaire et supérieur, les entreprises et les centres de recherche dans le but d’adapter l’offre de formation professionnelle aux enjeux de la filière

Il s’agit de fédérer un réseau d’acteurs et d’élaborer une stratégie convergente autour de l’adaptation des parcours de formations (en relation avec la mutation des métiers), des relations école-entreprise, de la formation des enseignants et de l’innovation pédagogique :

  • faciliter les passerelles enseignement secondaire / enseignement supérieur (préparation spécifique aux concours, etc.),
  • favoriser l’innovation pédagogique (modularisation des formations avec un mixage possible étudiants et salariés des entreprises, plateforme e-learning, etc.),
  • faciliter l’accès des étudiants aux innovations technologiques développées par les entreprises et les centres de recherche (prêt de matériel, intervention dans les établissements, prise en charge fonctionnelle de modules spécifiques par les entreprises, association de la Plateforme Technologique aux projets des entreprises, création ou développement des Open Lab, etc.),
  • faire du CMQ un interlocuteur privilégié en matière d’ingénierie pédagogique pour la révision des référentiels de diplôme (expertise conjointe entreprises / acteurs de l’enseignement)
  • structurer les parcours de formation continue des enseignants du secondaire, du supérieur et chercheurs,
  • proposer aux entreprises une offre de formation continue pour leurs salariés dans des domaines spécifiques.

Améliorer l’attractivité des métiers de l’agroéquipement

Il s’agit de créer une synergie entre les acteurs afin de recruter davantage de jeunes dans les dispositifs de formation initiale et d’adultes dans les dispositifs de formation continue :

  • faire du CMQ un interlocuteur privilégié des acteurs de l’orientation (CIO, ONISEP, régions, etc.) et de l’insertion professionnelle (missions locales, France travail, etc.),
  • co-organiser avec les entreprises des actions de promotion des métiers pour les élèves et les étudiants,
  • encourager l’accès aux formations de l’enseignement supérieur court ou long aux élèves de l’EN et de l’EA (bac pro ou bac techno) et aux étudiants de l’université (1er cycle universitaire),
  •  assurer une visibilité du CMQ dans les évènements professionnels et grand public (SIMA, Innov’Agri, etc.) et fédérer les partenaires sous la bannière du CMQ dans les forums et salons dédiés à l’orientation.

Développer l’employabilité des jeunes diplômés à l’international

Il s’agit de développer les compétences linguistiques et l’ouverture à l’international des élèves et étudiants :

  • impliquer le CMQ dans le travail sur un nouveau diplôme universitaire en agroéquipement,
  • favoriser les périodes de formations en milieu professionnel à l’étranger,
  • favoriser les interventions des entreprises dans les modules dédiés aux langues vivantes techniques (recensement des compétences, organisation pédagogique, etc.),
  • favoriser l’enseignement de modules techniques en langues vivantes (dans les entreprises ou en établissement d’enseignement),
  • favoriser l’immersion des enseignants de langues vivantes dans les services techniques spécialisés des entreprises,
  • favoriser les consortiums dédiés aux actions internationales à l’image de ceux portés par le réseau des MFR.

Accroitre la place de l’innovation technologique dans les établissements d’enseignement

Il s’agit de renforcer les projets de développement ou de recherche co-conduits par les entreprises et les établissements d’enseignements (enseignants, étudiants), notamment autour de la robotique. Il s’agit également, si possible, d’accueillir des start-up ou d’accompagner leur éclosion :

  • favoriser des lieux pour développer des projets technologiques (prototypage…), tester des systèmes innovants (plateforme expérimentales, etc.) : valorisation de la plateforme technologique agroéquipements, valorisation de l’AgroLab d’AgroSup, etc.,
  • favoriser la relation entre l’AgroLab d’AgroSup et les établissements d’enseignement secondaire (conduite d’une partie des projets dans les lycées),
  • faciliter les réponses aux appels à projets recherche et développement, la mise en réseau des acteurs, la mutualisation des compétences,
  • permettre l’accueil de start-up (espace de co-working, mise à disposition des ressources et compétences de la PFT, etc.).

Campus des métiers et des qualifications forêt-bois

Territoire

  • Région Bourgogne Franche-Comté

Secteurs professionnels

  • Bâtiment, architecture, développement durable, énergie, environnement, agriculture - forêt

Filières associées

  • Sylviculture-plantation,
  • Gestion forestière,
  • Exploitation forestière,
  • Sciage,
  • Bois énergie,
  • Panneau,
  • Pâte à papier,
  • Construction - rénovation,
  • Charpente-menuiserie,
  • Tournerie-tonnellerie,
  • Transition énergétique,
  • Transition numérique (BIM),
  • Construction durable (bois, paille, pisé, etc.),
  • Matériaux biosourcés.

Filière(s) de formation

  • CAP à bac + 5 :
    • famille des métiers de l’environnement, la gestion forestière, les travaux forestiers, la scierie et la première transformation du bois (matériaux techniques),
    • famille des métiers de la construction, des études et de la modélisation numérique du bâtiment,
    • famille des métiers du bois et de la seconde transformation (tournerie, tonnellerie),
    • famille des métiers du numérique et de la transition énergétique.

Projet

Créé en 2021 et labellisé par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en 2022, le CMQ forêt-bois (FB) a été porté conjointement par la région académique, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté avec le soutien de la préfecture de région, la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, de l’interprofession Fibois BFC et les structures d’enseignement concernées par la thématique. Il est porté et coordonné par l’ENSAM, campus de Cluny.

Le CMQ Forêt-Bois rassemble plus d’une cinquantaine d’acteurs autour de quatre objectifs stratégiques :

  • anticiper l’impact des évolutions de la filière ainsi que les besoins des entreprises et des organismes concernés,
  • adapter l’offre de formation à ces besoins et mettre en place des parcours de formation et des moyens pédagogiques originaux adaptés aux nouveaux besoins,
  • développer l’attractivité des métiers de la filière forêt-bois à tous les niveaux de formation et les valoriser,
  • créer les conditions d’un réseau d’établissements de formation agissant en concertation pour faire connaître les métiers et formations de la filière forêt bois et répondre à ses enjeux.

Mise à jour : avril 2024