Découverte des réalités industrielles hors du département par les élèves des bacs pro MEI
Du 26 au 30 mars 2018, semaine nationale de l’industrie, les premières bac pro maintenance du lycée Paul Émile Victor de Champagnole ont mené un projet d’externalisation de cet événement hors du département.
À l’initiative de leurs enseignants, Stéphanie Roussel et Didier Verjus, avec le soutien de leur chef d’établissement et en partenariat avec les acteurs du monde professionnel (Iumm, CCI, Medef) et l’académie de Nantes, ils se sont rendus en Pays de Loire pour des visites d’entreprises et des rencontres d’exception : Airbus Nantes, Arcelor Mittal Basse Indre, La compagnie La machine, Stx à Saint Nazaire... Ils ont pu ainsi développer une culture industrielle élargie, prendre conscience de la complémentarité et de la corrélation des activités industrielles d’ici et d’ailleurs et saisir, tout en préparant leur orientation, la potentielle diversité des métiers de la maintenance. Une très belle expérience d’ouverture et de sensibilité au monde de l’industrie !
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Lycée polyvalentLycée des métiers de la production et de la maintenance industriellesPaul Émile Victor - Champagnole
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"Hersalc Dinero", le journal du lycée Charles Nodier de Dole remporte le Prix Expresso 2018 !
Organisé par l’association Jets d’Encre, "Expresso" est un festival de presse jeune qui réunit pendant un week-end 30 équipes de rédaction venues de toute le France.
En une nuit, dans une ambiance musicale survoltée, chaque équipe doit réaliser un numéro spécial de son journal sur les 10 sujets imposés par les organisateurs. Le choix du traitement, de l’angle et du ton sont libres ; reste la difficulté à coller à la ligne éditoriale propre à chaque journal sur des sujets comme :
"#MeToo : Comment déterrer la hache tag de guerre ?"
"Les contours flous de la censure sur le net"
"Immigration : mi-grands sentiments, mi-grand remplacement"
ou encore "Netflix : nous avons les moyens de vous faire payer !"
Mais ce n’est pas tout, les participants sont invités à participer activement aux nombreux happenings qui ponctuent cette nuit intense et à la conférence-débat animée par Reporters sans Frontière, partenaire du festival. Un fabuleux déploiement d’énergie au service d’un seul objectif : la liberté d’expression des jeunes !
Vainqueur du prix de l’impertinence en 2017, "Hersalc Dinero", le journal de l’établissement dolois décroche cette année le prix Expresso, ultime récompense remise par l’association Jets d’encre, qui couronne l’équipe qui s’est montrée la plus impliquée et s’est distinguée dans toutes les épreuves.
"Hersalc Dinero" a déjà été récompensé dans le cadre de Médiatiks 2018
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Valérie Hilaire, enseignante documentaliste
Les langues européennes à l’honneur à Courlaoux
La semaine des langues est l’occasion pour les écoles de mettre en avant des activités linguistiques et culturelles spécifiques.
C’est ce qu’ont vécu les élèves de CM2 de Sylvie Tisserand à Courlaoux, en participant à des ateliers de découverte des langues européennes.
À cette occasion une grand-mère d’élève était invitée pour partager ses connaissances de l’Allemagne où elle a vécu avec son conjoint. Les groupes ont pu ainsi partager avec elle la vie des élèves Allemands ainsi que des questions géographiques et historiques telles que les länder ou le mur de Berlin.
Concernant les ateliers, les élèves étaient répartis en groupes pour chercher des indices en échangeant sur les langues européennes. Des documents travaillés en amont sous la forme de fiches informatives permettaient de répondre aux questions de vocabulaire.
La classe a également travaillé sur un projet "langue et musique" au cours duquel un chant ayant pour thème le langage a été créé par les élèves.
Les actions présentées par cette école montrent une dynamique fructueuse autour de l’apprentissage d’une langue vivante étrangère (l’anglais) en passant par l’exposition multilinguistique et multiculturelle aux langues européennes.
Un bel esprit d’ouverture et de curiosité, très apprécié par les élèves, citoyens responsables en devenir.
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À la cité-scolaire de Saint-Amour, deux actions au bénéfice de la réussite et de l’épanouissement des élèves, du primaire au lycée !
Lundi 28 mai, le recteur Jean-François Chanet et l’IA-DASEN du Jura, Léon Folk, se sont rendus au collège Lucien Fèbvre et au lycée des métiers des arts du métal Ferdinand Fillod
Tisser des liens entre écoliers et collégiens
Au collège Lucien Fèbvre, le recteur et l’IA-DASEN ont assisté à une action sur le thème du cycle 3 organisée sur le thème des langues vivantes.
Apprendre à se connaître autour d’ateliers d’initiation aux langues vivantes
Dix ateliers ont ainsi été proposés à des élèves de CM1, CM2 et de 6e. À travers ces animations ludiques, les écoliers et collégiens ont pu aborder l’anglais et l’allemand de manière originale sur la thématique du petit-déjeuner et des aliments.
Le recteur a tenu à souligner cette "belle coopération entre l’école et le collège de la cité scolaire de Saint-Amour ainsi que l’engagement des enseignants".
Cette action comporte de nombreux bénéfices à différents niveaux. Elle permet :
d’assurer une cohérence et une continuité en harmonisant les pratiques pédagogiques et éducatives de l’école élémentaire et du collège afin d’éviter la rupture école-collège
de conserver et de développer l’autonomie et l’initiative acquises à l’école élémentaire
de favoriser l’ouverture du collège aux enseignants et écoliers
de prendre en charge les élèves de 6e de façon adaptée en fonction de leurs compétences et de leurs difficultés
Un véritable cycle de consolidation
Le cycle 3 relie les deux dernières années de l’école primaire (CM1, CM2) et la première année du collège (6e), dans un souci renforcé de continuité pédagogique et de cohérence des apprentissages pour l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
Ce cycle a une double responsabilité : consolider les apprentissages fondamentaux qui ont été engagés au cycle 2 et qui conditionnent les apprentissages ultérieurs ; permettre une meilleure transition entre l’école primaire et le collège en assurant une continuité et une progressivité entre les trois années du cycle.
Un projet innovant pour remotiver des élèves en difficulté scolaire
Dans un second temps, la visite s’est poursuivie au sein du lycée professionnel Ferdinand Fillod.
Le recteur et l’inspecteur d’académie du Jura y ont rencontré des élèves de 3e prépa pro en pleine répétition d’une pièce de théâtre présentée dans le cadre de la journée académique de l’innovation pédagogique.
Un projet motivant au long cours
Cette année, la pièce aborde le thème de "l’écologie et de la protection des océans". Elle s’inscrit dans un projet innovant mené avec avec les collégiens de 3e prépa pro durant l’année scolaire qui implique l’ensemble de l’équipe pédagogique à différents niveaux. Il mêle un projet d’écriture, un atelier théâtre et des productions diverses. Il s’inscrit également dans les différents parcours de l’élève : santé, citoyen, avenir et EAC.
Tout au long de l’année, des temps forts ont rythmé ce projet. En septembre, un voyage scolaire a été organisé à Douarnenez ; source d’inspiration pour l’écriture de la pièce puisqu’il a été l’occasion de mettre en place un atelier d’écriture dans le cadre d’un tutorat avec des élèves de terminale.
Des représentations théâtrales, tout public et scolaire, ainsi qu’une semaine banalisée au cours de laquelle les élèves présenteront leurs productions font également partie du programme.
Il s’agit de la troisième année de production. Les thèmes précédents, en lien avec l’actualité internationale, avaient trait au terrorisme et à la thématique de l’immigration, par le prisme de l’élection de Donald Trump. Cette action participe ainsi a l’assimilation et à la transmission des Valeurs de la République.
Affiner son projet professionnel dès la classe de 3e
La classe de 3e "prépa-pro" cherche à créer, chez des élèves scolairement fragiles, une dynamique nouvelle leur permettant de mieux réussir leur dernière année de 1er cycle en s’appuyant sur des méthodes pédagogiques alternatives, tout en mûrissant un projet de formation par la découverte de métiers relevant de différents champs professionnels.
Elle donne la possibilité aux élèves d’affiner le choix de leur parcours de formation, sans pour autant décider définitivement de leur champ professionnel ni de leur orientation.
Il s’agit de proposer, à des élèves volontaires prêts à se remobiliser autour d’un projet de formation, un accompagnement dans la construction de leur projet personnel. Elle s’inscrit dans le cadre de la personnalisation des parcours.
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Maintenir une offre scolaire et éducative de qualité dans les territoires ruraux du Jura
Jeudi 24 mai, à l’école élémentaire d’Arinthod, une convention de partenariat a été signée pour soutenir l’école dans les territoires ruraux du département du Jura.
Les pouvoirs publics accordent une attention particulière à ce que des services de qualité soient offerts dans de bonnes conditions d’accessibilité en zones rurales et de montagne. Dans cet esprit, une démarche contractuelle pluriannuelle a été proposée ces dernières années aux élus locaux pour améliorer les réseaux d’écoles dans ces territoires.
Un engagement en faveur d’une école rurale de qualité
Des dispositifs spécifiques tenant compte des disparités géographiques et sociales sont mis en œuvre pour assurer la continuité du service public et l’égal accès à une École de qualité sur l’ensemble du territoire.
En ce sens, Richard Vignon, préfet du Jura, Bernard Mamet, président de l’association des maires du Jura, Jean-François Chanet, recteur de l’académie de Besançon, et Léon Folk, IA-DASEN du Jura, ont signé une convention cadre, en présence d’Alain Duran, sénateur de l’Ariège, en charge d’une mission sur l’école rurale, et Gérard Marchand, inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, délégué par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Cette convention définit un cadre commun de coopération. Elle instaure d’abord des lieux de dialogue, à l’échelle départementale et à l’échelon local. Elle fixe également des perspectives.
Pour Léon Folk, cette convention reflète la volonté commune des différents acteurs impliqués :"il s’agit de permettre aux enfants de demain de trouver des conditions d’apprentissage correspondant aux exigences de l’époque. Pour les enseignants, il s’agit de trouver des conditions d’exercice permettant de construire ces apprentissages. Enfin, pour les familles, il s’agit de trouver des conseils d’accueil répondant à leurs attentes. C’est bien la construction d’une offre scolaire et éducative de qualité que nous visons aujourd’hui."
Qu’est-ce qu’une convention ruralité ?
Sur la base de diagnostics partagés avec les élus locaux, le ministère de l’Éducation nationale accompagne au regroupement et à la mise en réseau d’écoles.
Les autorités académiques proposent aux élus des territoires concernés par des baisses démographiques un accompagnement aux réorganisations du réseau des écoles rendues nécessaires par les baisses d’effectifs en négociant des conventions, permettant à la fois de lutter contre la fragilité de l’école rurale et de garantir de la visibilité sur les évolutions d’effectifs aux élus et aux habitants.
Les conventions ruralité permettent en contrepartie de la restructuration par l’ensemble des acteurs du réseau des écoles de neutraliser, pendant trois ans, tout ou partie de la baisse des effectifs grâce à :
la création de regroupements pédagogiques
la mise en place de réseaux pédagogiques adossés à des collèges pour renforcer la continuité école-collège
au développement de dispositifs pédagogiques permettant de répondre aux besoins de scolarisation.
Rentrée 2018 : un effort soutenu pour les territoires ruraux

Tenir compte des disparités territoriales et sociales
Les territoires ruraux bénéficient de taux d’encadrement plus favorables que les territoires urbains. La répartition des moyens d’enseignement prend en compte les inégalités sociales, les disparités territoriales et démographiques.
Amplifier les signatures des conventions ruralité
Les conventions ruralité sont la traduction du travail de collaboration de l’éducation nationale avec l’ensemble des acteurs locaux pour soutenir l’école rurale et de montagne.
Les conventions ruralité permettent l’organisation scolaire dans le premier degré. Elles permettent de maintenir et d’améliorer une offre éducative de qualité. Les leviers d’action mobilisés dans ces conventions sont notamment :
la constitution de pôles scolaires
la mise en réseau des écoles
le renforcement des liaisons écoles-collèges
la diminution du nombre d’écoles à classe unique
les innovations pédagogiques
l’adaptation des services de transport scolaire
le recours aux ressources numériques.
En 2017, quarante départements étaient couverts par une convention ruralité sur la soixantaine de départements éligibles. La signature de conventions ruralité dans les départements non couverts doit se poursuivre.
Rapport d’Alain Duran sur la mise en œuvre des conventions ruralité
L’Éducation nationale engagée en faveur d’une école rurale de qualité
Ressources pour les réseaux d’écoles dans les territoires ruraux et de montagne
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Léon Folk IA-DASEN du Jura
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"Non au harcèlement" 2018 : prix coup de cœur académique
Dans le cadre du concours "Non au harcèlement" organisé par le ministère de l’éducation nationale, l’académie a décidé de valoriser les établissements impliqués en créant un prix "coup de cœur académique".
Lancé en septembre 2013, le prix "Non au harcèlement" organisé par le ministère de l’éducation nationale avec le soutien de la Mutuelle MAE, a pour objectif de donner la parole aux jeunes des écoles, collèges, lycées et structures péri et extrascolaires pour qu’ils s’expriment collectivement sur le harcèlement à travers la création d’une affiche ou d’une vidéo, qui servira de support de communication pour le projet qu’ils souhaitent mener dans leur établissement.
Participation au concours national
Le 2 mars dernier, un jury académique, composé de référents harcèlement départementaux, du président de la MAE 39, de représentants de l’éducation nationale, d’élèves élus, de représentants des partenaires institutionnels, s’était réuni pour désigner les lauréats académiques qui ont pu concourir pour le prix national : 21 productions, affiches et vidéos, ont été étudiées et six ont été retenues pour participer au jury national.

Catégorie élèves de cycle 3 – classes de CM1 à 6e
collège Léonard de Vinci de Belfort (90) : "le harcèlement dans tous ses états"
collège Albert Camus de Besançon (25) : "la victoire"
Catégorie élèves de cycle 4 – classes de 5e à 3e
collège René Perrot du Russey (25) : "Non au harcèlement"
collège Diderot de Besançon (25) : "Et si…"
Catégorie lycée – classes de seconde à la terminale
lycée professionnel Prévert de Dole (39) : "tout n’est pas forcément rose"
service jeunesse de la Mairie de Belfort de Belfort (90) : "coupable"
Catégorie harcèlement sexiste et sexuel
lycée professionnel Prévert de Dole (39) : "tout n’est pas forcément rose"
Catégorie cyberharcèlement
service jeunesse de la Mairie de Belfort (90) :"coupable"
Cette année hélas, aucune production académique n’a été primée au national. Cela n’empêche pas les élèves et établissements impliqués d’avoir réalisé un travail remarquable.
Prix "coup de cœur académique"
La cérémonie de remise du prix "coup de cœur académique" s’est déroulée le 18 mai dernier, au lycée professionnel Jacques Prévert de Dole, en présence notamment de Jean-François Chanet, recteur de l’académie, de Léon Folk, IA-DASEN du Jura et de Cécile Beisser-Voignier, PVS et référente académique harcèlement.
"Non au harcèlement" 2018 : prix coup de cœur académique - Affiche lycée Prévert - Dole
Contacts
Agir contre le harcèlement à l’école
Numéro vert académique : 0800 711 025
Cécile Beisser-Voignier, proviseure vie scolaire, référente académique harcèlement
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Les élèves de troisième prépa-pro en barque !
Dans le cadre d’un échange franco-suisse, les élèves de la SEP du Pré-Saint-Sauveur ont construit un trimaran en contre-plaqué qu’ils ont ensuite pu tester au lac de Vouglans.
Dans le cadre de la découverte professionnelle, quinze élèves ont participé à ce challenge. Dans un premier temps, les artisans (Claude Gros, ébeniste, Bruno Marielle, layetier et Marine Egraz illustratrice) ont fabriqué avec les enseignants un catamaran (Balou 1) afin que les élèves puissent le décorer.
Ensuite, les élèves se sont lancés dans la fabrication de Balou 2 à l’Atelier des savoir-faire à Ravilloles : ils ont tous tracé les gabarits d’après les plans sur les feuilles de contreplaqué puis ont découpé les pièces du canoé. Ils se sont ensuite répartis en cinq groupes de travail :
un groupe décoration
un groupe assemblage des flotteurs
un groupe sur la fabrication des petites pièces
deux groupes sur le canoé.
À la fin des cinq demi-journées de construction, l’échéancier était tenu, canoé et flotteurs étaient assemblés. Après l’inauguration officielle le 15 mai dernier par Hervé Opagiste, proviseur de la cité scolaire et Jean-Jacques Baroni, président de l’Atelier des savoir-faire, les élèves ont pu naviguer pendant deux jours sur Balou 1 et Balou 2 avec leurs correspondants suisses de Wetzicon sur la base nautique de Bellecin.
Paroles d’élèves
Mustafa : "Je fabrique les bordées du bateau,, j’aime bien le travail manuel : mesurer, tracer, ajuster ,assembler sont des tâches qui me conviennent"
Cécilia : "J’ai découpé le contre-plaqué c’est un travail intéressant car nous verrons le bateau quand il sera fini."
Simon et Selim : "Nous avons collé les panneaux de bois, c’est très technique car il faut suivre le plan"
Nagis, Anaîs et Amandine peignent la coque : "Nous nous protégeons avec des masques et des vêtements car c’est très salissant"
Bilal et Ayman : "Nous avons mesuré et découpé les différentes parties de la coque, c’est un travail de précision."
Mahmut : "Je ne pensais pas qu’on pouvait travailler ensemble".
Reportage JurawebTV
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Orientation d’élèves de bac pro en STS : la région académique, une des régions pionnières
Depuis 2016, une expérimentation en faveur de la poursuite d’études des élèves de baccalauréat professionnel dans l’enseignement supérieur est engagée, pour une durée de trois ans (à compter de la rentrée 2017), dans cinq académies dont celles de Besançon et Dijon.
L’expérimentation vise à passer d’un processus de sélection à un processus d’orientation en STS, en déplaçant la décision d’admission de l’établissement d’accueil à l’établissement d’origine. Il s’agit de favoriser l’accueil des bacheliers professionnels en STS et de mieux les accompagner pour accroître leurs chances de réussite.
Après le bilan de la campagne d’affectation 2017, dix-huit autres académies se lancent dans cette démarche, portant ainsi le nombre d’académies expérimentatrices de cinq à 23 et de régions académiques concernées de trois à onze.
Plus d’élèves de terminales professionnelles en BTS
En concertation avec les établissements, un pourcentage de places est ainsi réservé aux élèves de bac professionnel. Un guide d’accompagnement a été élaboré et diffusé auprès des lycéens concernés.
La région académique (les académies de Besançon et de Dijon) est engagée dans cette expérimentation qui fait partie des "mesures jeunes" présentées en avril 2016. Elle est mentionnée à l’article 40 de la loi "Égalité et citoyenneté" du 22 décembre 2016 et s’inscrit dans le cadre d’une politique d’orientation active et positive.
Dans cette perspective, les inspecteurs des deux académies ont élaboré ensemble une fiche de positionnement des élèves. Les professeurs, en équipe, positionnent ainsi les niveaux de compétences acquises par l’élève à ce moment du cursus. Cette fiche permet donc aux conseils de classe des terminales professionnelles de délivrer un avis étayé sur les candidatures de leurs élèves, l’affectation se faisant sous l’autorité du recteur.
Le point de vue du chef du SAIO, un des trois pilotes du dossier
Pour Maurice Dvorsak, "le regard d’une équipe qui suit le jeune tout au long de l’année est plus légitime que celui de quelqu’un qui découvre le dossier lors de la procédure d’admission. Il faudra deux à trois ans, pour que l’expérimentation se mette réellement en place et permette d’instaurer un processus continu de la première jusqu’à la fin du BTS".
Maurice Dvorsak insiste sur le fait que "c’est facile d’augmenter le nombre de lycéens en BTS, mais l’important, c’est de les emmener au diplôme".
Les poursuites d’études après le bac dans l’académie de Besançon
Actuellement, la proportion des élèves de l’académie qui s’inscrivent dans la voie professionnelle est supérieure à la moyenne nationale. Les terminales professionnelles (toutes spécialités confondues) représentent 33,4 % des effectifs des terminales, pour 28,8 % au national.
Ils sont 12 769 élèves scolarisés dans l’académie de Besançon, répartis comme suit :
6 161 en terminale générale
2 313 (dont 150 bac science et technologie de l’agronomie et du vivant- STAV) en terminale techno
4 295 (3 390 dans les spécialités de l’éducation nationale et 905 dans les spécialités agricoles) en terminale pro.
Grâce à l’expérimentation, plus de 3 200 bacheliers professionnels ont demandé une place, soit une augmentation de 45 % par rapport à l’année précédente. En parallèle, les propositions faites aux élèves ont augmenté de 16,4 %.
Au niveau national, d’ici 2021, ce sont 10 000 places de
BTS qui seront créées. 2 000 ont d’ores et déjà été créées à la rentrée dernière. Ces ouvertures, en priorité réservées à l’accueil des bacheliers professionnels, ont permis de répondre à la hausse attendue des demandes de poursuite d’études pour la rentrée 2017.
Source : La voie professionnelle au lycée
Assurer la continuité des travaux engagés
Dans l’académie de Besançon, un certain nombre d’actions ont déjà été menées au cours des dernières années afin d’accompagner les équipes de direction et les professeurs dans la mise en place d’une liaison effective bac pro-BTS.
L’expérimentation s’inscrit donc dans la continuité des efforts déjà déployés et permettra de les amplifier. Au-delà de la fiche profil de compétence, des outils communs pour accompagner les équipes dans cette mise en œuvre, fonder les avis des conseils de classe et assurer la liaison entre les deux niveaux de formation établis par l’autorité académique.
Trois points de vue sur la liaison bac pro-BTS
L’orientation et la relation École-Entreprise au cœur de la visite du recteur à Champagnole
Liaison bac pro BTS : lycéens, étudiants, enseignants réunis à Montbéliard
D’anciens lycéens ont su trouver leur voie à Montbéliard
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Maurice Dvorsak, chef du SAIO et DRONISEP
Chargés de la mission "liaison bac pro - BTS" :
Christèle Lenglet, IEN EG lettres
José Canivet, IA-IPR STI
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Prix jeunesse pour l’égalité : quatorze finalistes dont une lauréate nationale au lycée Jean Michel !
Le 28 mars dernier, les élèves de 1re ES et de 2de du lycée Jean Michel de Lons-le-Saunier se sont rendus à Paris pour participer à la cérémonie de remise des prix nationaux du Concours "Jeunesse pour l’Égalité" 2018.
Organisé par l’Observatoire national des Inégalités, ce concours avait pour thème "Stop aux clichés". Comme les 1 800 participants de toute la France, les élèves du lycée Jean Michel avaient réalisé des affiches ou vidéos dénonçant les inégalités et les discriminations de tous ordres : genre, couleur de peau, âge, handicap, orientation sexuelle…
Les lycéens ont fait preuve de créativité pour dénoncer les clichés
Sur les six groupes finalistes du lycée, celui représenté par Rose Cretet (2de8) a brillamment remporté le 1er prix dans la catégorie "Affiche 16-18 ans" avec la production "Women’s lives". Les autres groupes ont été vivement félicités par la responsable du projet national, l’adjointe chargée à la mairie de Paris ainsi qu’un représentant du commissariat général à l’égalité des territoires pour leur participation et la qualité de leur réalisation.
Quatre groupes avaient été sélectionnés dans la catégorie "Communication visuelle" :
"Qualifié mais pas embauché" de Valentin Jacques et Émilien Mégard 1reES1
"Women’s lives" de Rose Cretet, Manon Meynet et Margaux Jouve de 2de8
"Je suis qui je veux, mais jamais hors-jeu" de Colette Banderier et Cléa Hugon 1reES1
"L’amour n’a pas de sexe" d’Émilie Duc, Justine Michaud et Lucie Veuillot.
Deux groupes avaient été retenus dans la catégorie "Vidéos" en 1reES1 :
"L’apparence, pas une référence" de Mélinda Bourreau, Inès Boutter et Camille Clinquart
"CV, qualifications au premier regard" de Paul Badot, Enzo Cerdan, Anne-Caroline Lodde et Quentin Robelin.
Accompagnés par leur professeure de SES, Céline Trani et une professeure documentaliste, Florence Girault, les élèves ont pu découvrir dans le prestigieux hémicycle de la salle des Conseils la présentation des 31 affiches et 29 vidéos finalistes, se confrontant ainsi à leurs concurrents.
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Dîner de gala à l’Hôtel The Westin Paris Vendôme
Le 24 mars dernier, le lycée Hyacinthe Friant de Poligny a participé au dîner de Gala, organisé par l’équipe de France de la gastronomie et des maîtres du service, à l’hôtel The Westin Paris, Vendôme Salon Impérial.
Cette année, la région Bourgogne Franche-Comté a été mise à l’honneur. Ses produits régionaux ont été sublimés au cours du dîner.
Les deux classes de 1re année de BTS Hôtellerie-restauration ont travaillé avec l’équipe de France de la gastronomie et des maîtres du service pour ravir les 240 convives présents au dîner. L’équipe de France a été créée en 2012. Elle promeut l’excellence de la cuisine et du service à la française. Elle assure les manifestations en France et à l’étranger au bénéfice d’œuvres caritatives.
Les bénéfices de cette soirée ont été reversés au profit de l’Association pour la recherche en cardiologie du fœtus à l’adulte.
Cette expérience fut enrichissante pour les étudiants de BTS qui étaient accompagnés, à cette occasion, de la proviseure, de la directrice déléguée aux formations professionnelles et technologiques et de leurs professeurs.
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Lycée polyvalentLycée des métiers de l'hôtellerie et de la restauration et du sanitaire et du socialHyacinthe Friant - Poligny
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