Grande mobilisation pour la journée du sport scolaire !
Mercredi 27 septembre, le sport était à l’honneur partout en France ! Des manifestations ludiques et ouvertes à tous étaient organisées dans toute l’académie, à l’occasion de la journée nationale du sport scolaire : un succès qui ne faiblit pas !
Chaque année, la JNSS est l’occasion de promouvoir les activités des associations et des fédérations sportives scolaires auprès des élèves, des équipes éducatives, des parents d’élèves et du monde sportif local. Elle fait partie de l’opération "Sentez-vous Sport", organisée du 23 septembre au 1er octobre 2017. Cette opération vise à sensibiliser et inciter le grand public à pratiquer une activité physique et sportive régulière dans un objectif de bien-être et de santé.
Au programme : vivre-ensemble, partage et dépassement de soi !
Dans toute l’académie, au sein des collèges et des lycées, les professeurs d’EPS étaient mobilisés pour ouvrir les portes des AS aux élèves et leur faire découvrir un panel d’activités.
Dans les écoles maternelles et élémentaires, tout au long de la semaine, les plus jeunes ont également pu découvrir le sport de manière ludique, comme en Haute-Saône à l’école de Vitrey et dans plusieurs écoles de Vesoul.
Cette grande fête du sport a été rendue possible grâce à l’organisation, l’implication et le soutien des équipes de l’UNSS et de l’USEP.
Doubs
Le site de la Malcombe à Besançon a accueilli près de 270 élèves des collèges Proudhon, Notre Dame, Camus, Saint-Joseph, Clairs Soleils de Besançon mais aussi, des collèges de Pouilley-les-Vignes et Pirey, ainsi que l’EREA Alain Fourrier.
Les collégiens ont pu participer à différents ateliers : tournois de foot ultimate, beach volley et sandball. Un cross était également organisé, ainsi qu’un temps d’expression corporelle. L’après-midi s’est achevée par un gigantesque flash mob.
Jura
Sur la base de Bellecin, située au bord du lac de Vouglans, différentes activités ont été proposées aux les élèves de 6e le matin et aux plus grands l’après-midi. Au programme de cette journée de nombreux ateliers étaient proposés : course d’orientation "Orient’show", labyrinthe, parcours, ultimate, flag rugby (sans contact), "Bmx" VTT : "pumptrack", roller et canoë.
Haute-Saône
Les élèves des collèges du district de Lure avaient rendez-vous à la base nautique et de loisirs de la Saline à Lure pour pratiquer des activités éclectiques ! Les élèves ont reçu la visite de Liliane Ménissier, IA-DASEN du département, qui a souligné "la belle organisation de cette journée".
Le matin, elle s’était rendue à l’école maternelle de Scey-sur-Saône où des ateliers ont été créés par les CE2 pour les écoliers de moyenne section : "un bel exemple de coopération inter-cycle !"
À Pesmes, 150 élèves étaient réunis autour d’ateliers multi-sports : VTT, hockey, handball, athlétisme et bien d’autres.
Territoire de Belfort
La base nautique du Malsaucy a accueilli près d’un millier d’élèves du Nord Franche-Comté (Doubs, Haute-Saône, Territoire de Belfort). Pas moins de 123 encadrants étaient présents pour les accompagner lors de cette journée.
Les élèves ont pu s’adonner à de nombreux sports : beach rugby, beach volley, beach soccer, trial VTT, zumba, steps, tir à l’arc, pédalo, paddle, aviron, escalade, course d’orientation, mini golf, pétanque, slack line, jonglage, ou encore tennis de table. Un atelier olympisme était proposé par le CDOS.
Jean-Marie Vernet, directeur UNSS
Serge Mommessin, directeur adjoint UNSS Courriel Site UNSS
Galerie
jeudi 28 septembre 2017
#FUNE70 par l’atelier Canopé Vesoul
Le Forum des usages numériques éducatifs (FUNE) se tiendra mercredi 11 octobre 2017 au pôle universitaire de Vaivre-Vesoul.
Cette 4e édition s’articulera autour d’une thématique d’actualité, "L’architecture scolaire" : tous les membres de la communauté éducative affichent effectivement la volonté de mener une réflexion autour de l’architecture de l’école et de l’aménagement des espaces d’apprentissage dans le but d’améliorer le bien-être des élèves et des enseignants, gage d’un climat scolaire propice à la réussite de tous. On parle des transformations de la "forme scolaire*".
*Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’Éducation nationale "Repenser la forme scolaire à l’heure du numérique".
Ces interrogations passent également par l’intégration des outils et ressources numériques qui accompagnent l’école, grâce au Plan numérique de l’État et aux investissements réalisés par les collectivités locales.
Conférence
Le FUNE 2017 s’ouvrira à 9 h par une conférence à trois voix, intitulée "Projet T’Cube : transition numérique, transition architecturale, transition du groupe école" menée par Sarah Barthelemy, Laurent Jeannin, enseignants-chercheurs au laboratoire Ema à l’Université de Cergy-pontoise et Christophe Reffay, enseignant-chercheur à l’ESPE de Franche-Comté.
Salon, forum et FabLab
À partir de 11 h 30, le public sera invité à découvrir le salon numérique éducatif et ses exposants qui présenteront du matériel et des solutions numériques pour l’éducation. Un espace Fablab accueillera deux associations locales "Lab’ Haut Comtois" et "3615 Señor" ainsi qu’un atelier Canopé sur les robots éducatifs.
Pour compléter cette programmation, des ateliers sur les usages pédagogiques du numérique seront proposés aux enseignants du département, par la DSDEN de la Haute-Saône.
Table ronde : "Le bonheur à l’école : quelle architecture ?"
À 18 h, une table ronde intitulée "Le bonheur à l’école : quelle architecture ?" viendra clôturer cette journée avec l’intervention de professionnels issus principalement du monde de l’éducation et de l’architecture.
Salon et table ronde ouverts à tout public et gratuits…
Une rentrée 2017 placée sous le signe de la musique !
Tout au long de la semaine de rentrée, les élèves ont repris le chemin des classes dans une ambiance musicale. Le recteur a pu assister à un panel de représentations d’une qualité remarquable du primaire au lycée.
Le développement de la pratique collective de la musique est essentiel pour bâtir l’école de la confiance. Cette mobilisation trouve un premier développement avec la "rentrée en musique", afin de marquer de manière positive le début de l’année dans les écoles, les collèges et les lycées.
Un début de d’année scolaire sous les meilleurs auspices
Élèves, professeurs, parents, artistes et acteurs culturels ont été invités à chanter et jouer dans les écoles et les établissements.
La chorale et/ou l’orchestre des écoles maternelles et primaires, du collège ou du lycée ont été au cœur de l’organisation de cet événement. Associations locales, conservatoires et écoles de musique ont également été mobilisés.
La musique est non seulement une pratique culturelle, mais aussi un lien entre les personnes à qui elle fait saisir le sens du beau. C’est pourquoi les pratiques musicales scolaires et périscolaires sont encouragées dès cette rentrée, mais le seront tout au long de l’année et pour les années suivantes.
Coup de projecteur sur quelques actions emblématiques
Dans l’académie, près de 200 établissements se sont mobilisés, de la maternelle au lycée : 139 écoles, 44 collèges et quinze lycées.
La mobilisation a dépassé le cadre de l’enseignement en classe de musique : élèves, enseignants et personnels mélomanes et volontaires ont pu partager leur passion et leur talent le temps d’un concert improvisé ou non. Les parents ont souvent été conviés à assister aux représentations.
Une approche polymorphe de la musique
En Haute-Saône, la participation dans le premier degré est particulièrement remarquable, 71 écoles ont participé à cette opération, soit un total de 5 446 élèves. Cela représente environ 29 % des écoles du département et 25 % des élèves.
Les actions menées ont pris différentes formes :
chant appris l’année scolaire précédente, en chorale ou par classe,
apprentissage d’un chant sur le thème de l’école ou en lien avec l’EMC
organisation de moments d’écoute musicale de différents styles et époques
pratique instrumentale (rythmique)
participation d’un intervenant de la discipline, pour un moment d’accueil musical ou pour un accompagnement d’action
visionnage du spectacle de fin d’année scolaire 2016-2017
Par ailleurs, à Besançon, une centaine d’écoliers et de collégiens ont assisté à l’ouverture du Festival de musique de Besançon Franche-Comté ainsi qu’à la répétition qui a eu lieu en amont.
Retour en musique et en images sur quelques initiatives musicales de cette rentrée
Au collège Claude Girard - Les Sorentines de Châtillon-le-Duc, les élèves de sixième, accompagnés de leur professeur principal, José-Manuel Da Silva, ont donné de la voix sur la chanson "La Seine" de -M- et Vanessa Paradis. Ce tour de chant a été travaillé une demi heure avant.
Le lycée Pierre-Adrien Pâris de Besançon a quant à lui accueilli le groupe "Les Ziriabistes" qui a interprété quelques morceau aux influences arabo-andalouses en présence du recteur.
Au collège Diderot de Besançon tous les élèves de sixième, accompagnés de leurs parents, ont été accueillis en musique. Quatre musiciens, membres de l’équipe pédagogique de l’établissement, ont donné le rythme. Après un accueil sur des sons jazzy, l’orchestre a fait chanter l’assistance sur les airs de "Emmenez-moi" de Charles Aznavour et "Ulysse" de Ridan.
Au collège Pierre et Marie Curie d’Héricourt, le professeur de musique, Julien Jacquot, avait composé une chanson spécifiquement pour l’occasion. Intitulée des "Gommes et des crayons", elle a été apprise en une heure et chantée à deux voix par 300 collégiens en présence du recteur, un véritable moment d’émotion.
Au lycée Georges Colomb de Lure, les lycéens du club musique ont proposé un concert devant 200 de leurs camarades, ainsi que le recteur. L’assistance a pu apprécier les talents de chacun.
L’École s’ouvre aux lieux de production des savoirs
Lundi 18 septembre, la journée de lancement du projet de "Maison universitaire de l’éducation" (MUE) a réuni douze intervenants et près de 145 participants au sein de la Maison des sciences de l’Homme et de l’environnement à Besançon.
Ce rendez-vous a rassemblé les parties prenantes de la MUE ainsi que les représentants des jeunes apprenants autour d’une question : "Quelles ouvertures de l’école aux lieux de production de savoirs sur l’éducation ?".
Cet ambitieux projet, fondé sur la Recherche, est un exemple concret de co-construction entre le rectorat, l’Université de Franche-Comté, l’ESPE et le réseau Canopé. Il est mené en partenariat avec le Centre de recherches interdisciplinaires de Paris et les "Savanturiers", l’école de la recherche, avec le soutien de la ville de Besançon et de la communauté d’agglomération du Grand Besançon.
Une première étape riche en échanges et contributions
Cette journée inaugurale a officiellement été ouverte par l’ensemble des responsables : Dominique Schauss, conseiller municipal délégué au projet d’aménagement du site Saint-Jacques, Jean-François Chanet, recteur de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, recteur de l’académie de Besançon et chancelier des universités, Frédérique Alexandre-Bailly, rectrice de l’académie de Dijon, chancelière des universités, Jacques Bahi, président de l’Université de Franche-Comté, Catherine Caille-Cattin, directrice de l’ESPE de Franche-Comté, Laurent Tainturier, directeur territorial Canopé.
Un incubateur au service des acteurs de l’éducation
Lors de cette riche journée d’étude, des chercheurs de renommée internationale et les acteurs de l’éducation ont pu apporter leur expertise et leur contribution quant à "l’ouverture de l’école aux lieux de savoirs sur l’éducation".
La matinée a débuté avec l’intervention de Marc Demeuse, vice-recteur à l’enseignement à l’université de Mons en Belgique et directeur de l’Institut d’administration scolaire, sur la thématique "Quelles ouvertures de l’école aux lieux de production de savoirs sur l’éducation ?".
Ces conférences ont été complétées d’une table ronde consacrée à la redistribution des frontières et des lieux de savoirs, avec Milad Doueihi, titulaire de la chaire l’humain au défi du numérique au collège des Bernardins, Ange Ansour, directrice Savanturiers, École de la Recherche, Margarida Romero, professeur des universités à l’université de Nice, directrice du Laboratoire d’innovation et numérique pour l’Éducation (#fabLIN) et Éric Sanchez, professeur au Centre d’enseignement et de recherche pour la formation à l’enseignement (Université de Fribourg).
Les participants ont été invités à s’initier à la recherche participative lors d’ateliers pratiques animés par Ange Ansour, Nathalie Bécoulet, DANE, inspectrice de l’Éducation nationale, Guillaume Bonzoms, DANE, enseignant, Christophe Boutet, chef de projet Onlineformapro, responsable d’AccesscodeOFP, président de SiliconComte, Émilie Carosin, Bertrand Formet, directeur de l’atelier Canopé de Besançon, Alexandre Lepage, master EdTech, Université Laval et Margarida Romero.
La MUE a vocation à être au cœur de la formation et du développement professionnel des acteurs de l’éducation. Ce premier temps fort l’a démontré.
Pour clôturer cette journée, Laurent Tainturier a procédé à la synthèse de l’ensemble des échanges. Le recteur Jean-François Chanet a quant à lui insisté sur le fait qu’"il ne s’agissait pas d’une clôture mais d’un commencement".
Genèse de la MUE au sein d’une cité des savoirs et de l’innovation
L’idée s’est imposée de regrouper sur le site de l’Arsenal Saint-Jacques à Besançon, des entités qui se situent à la jonction des savoirs et de l’innovation et qui pourront contribuer à "une recherche et développement de l’éducation tout au long de la vie" dans la logique des propositions du rapport Taddei Vers une société apprenante : l’ESPE, le CLA, Canopé, la DANE, la DIFOR, les corps d’inspection des 1er et 2d degrés, le PARDIE ainsi que la DAAC et la DAREIC.
Ouragan Irma : informations aux familles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy
Le service d’information du gouvernement met à disposition un numéro d’appel unique, permettant de poser l’ensemble des questions liées à une arrivée en métropole.
Retrouvez toutes les informations sur la prise en charge des élèves et des personnels de l’Éducation nationale.
"Livres dans la Boucle" : des élèves décernent le Prix Jeunesse !
Samedi 16 septembre, le Prix Jeunesse a été attribué à "Lola et la machine à laver le temps" écrit par Rolland Auda et illustré par Maurèen Poignonec.
Dans le cadre du festival littéraire "Livres dans la Boucle" un partenariat a été mis en place entre des écoles du Grand Besançon, France Bleu Besançon, le CLEMI et le rectorat.
L’inauguration du festival a eu lieu le samedi matin en présence des officiels, le recteur. Jean-François Chanet, avait répondu présent à l’évènement.
Se livrer à l’exercice de la critique littéraire
Cinq classes, soit 90 élèves de CM1-CM2, des écoles primaires de Novillars et de Saint-Bernard à Besançon, se sont inscrits avec leurs enseignants pour participer au Prix Jeunesse "Livres dans la Boucle" initié par France Bleu Besançon.
Durant l’année scolaire 2016-2017, une plateforme a été mise en place pour permettre aux élèves de voter et d’exprimer leur préférence à l’issue de leurs lectures. Un jury composé de six élèves, désignés par leurs camarades de classe, s’est ensuite réuni en juin dernier lors d’un déjeuner pour désigner l’auteur lauréat.
Cinq livres en compétition pour le "Prix Jeunesse 2017"
Léo cœur d’indien de Anne-Gaëlle Balpe, éditions École Des Loisirs
Le garçon qui parlait avec les mains de Sandrine Beau et Gwenaëlle Doumont, éditions Alice
Énigme au grand stade de Danielle Thiéry, éditions Syros
Lola et la machine à laver le temps de Rolland Auda, illustré par Maurèen Poignonec, éditions Sarbacane
Théo, chasseur de baignoires en Laponie de Pascal Prévot, éditions du Rouergue
Des apprentis reporters dans les coulisses
En parallèle, des élèves de 3e du collège Lumière de Besançon ont constitué une équipe de reporters afin de suivre leurs jeunes homologues de CM1-CM2. Ils ont publié leurs travaux via un compte Twitter créé pour l’occasion. C’est un important travail pédagogique qui a été réalisé au titre de l’EMI dans le cadre de ce festival littéraire.
Tous mobilisés pour l’opération "Mets tes baskets et bats la maladie" !
Du 16 au 21 octobre 2017, les élèves de l’académie démontreront une nouvelle fois leur engagement en faveur de la lutte contre les leucodystrophies !
Depuis 25 ans, les élèves de l’académie se mobilisent activement pour aider l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA) dans son combat contre ces maladies dégénératives du système nerveux.
Agir, sensibiliser et prendre conscience
Si l’idée d’une dictée pour combattre la maladie peut paraître saugrenue, il s’agit en fait de produire volontairement un effort dans une activité souvent peu appréciée des élèves. L’action participe ainsi à l’éducation citoyenne, tout particulièrement dans ses aspects de solidarité et de développement de l’empathie.
Le projet scolaire comprend un volet de mobilisation des élèves à travers la dictée d’ELA, suivi d’une phase de collecte de fonds et l’action des élèves par une manifestation sportive et festive. Enfin, chaque établissement peut désigner un ambassadeur qui représentera ses camarades lors de la cérémonie nationale organisée par ELA.
Une mobilisation toujours plus importante
L’académie de Besançon reste remarquablement mobilisée en atteignant la 14e place dans l’engagement national.
En 2016-2017, 56 écoles, collèges et lycées, soit plus de 6 000 élèves, ont "transpiré" sur la dictée d’ELA, rédigée pour l’occasion par Katherine Pancol.
45 établissements ont également organisé la collecte de dons et une action sportive, pour un montant de près de 60 000 € reversés à l’association.
La prochaine semaine de l’opération "Mets tes baskets et bats la maladie" se dessine d’ores et déjà du 16 au 21 octobre 2017. Les élèves de l’académie seront encore nombreux à prêter symboliquement leurs jambes aux enfants d’ELA et s’appliquer à retranscrire le texte de la dictée de Leila Slimani, Prix Goncourt 2016 pour son deuxième roman "Chanson Douce".
Contact
Hervé Lucas, principal du collège Gérome et administrateur d’ELA
L’IUT de Belfort-Montbéliard souffle ses 50 bougies !
Ce jeudi 14 septembre, le site Techn’hom à Belfort a accueilli le lancement officiel de l’anniversaire de l’IUT de Belfort-Montbéliard : "Back to 68 !", un an de festivités qui se dérouleront jusqu’en octobre 2018 !
Garantir la réussite en IUT des élèves issus des séries technologiques
Dans son discours, le recteur Jean-François Chanet a insisté sur l’enjeu "d’élever le niveau de qualification des bacheliers technologiques en accroissant le flux d’orientation de ces bacheliers vers les IUT". Il rappelé "la loi du 22 juillet 2013 qui prévoit la fixation par les recteurs d’un pourcentage minimal de bacheliers technologiques et professionnels, respectivement en IUT et BTS".
Il a également évoqué son souhait "d’accentuer la collaboration entre les lycées et les IUT afin que d’une part, les lycéens puissent être préparés aux attendus d’une scolarité en IUT et que d’autre part, les IUT puissent mettre en œuvre les évolutions pédagogiques souhaitables pour que le public des bacheliers technologiques y trouve sa place et puisse y réussir."
Naissances des IUT en France
Les instituts universitaires de technologies sont nés à la fin des années 60 à la suite du décret de janvier 1966, du ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Christian Fouchet.
Trois facteurs ont participé à leur création :
la hausse démographique avec le baby-boom de l’après-guerre
une volonté de combler le retard de la France en matière de scolarisation et d’éducation
un contexte de forte industrialisation et d’essor du secteur tertiaire qui nécessitait la formation de techniciens et ingénieurs.
Cinquante plus tard, en cette rentrée 2017, les IUT de l’académie de Besançon accueille 1 273 étudiants, dont 655 pour l’IUT de Belfort-Montbéliard.
Lors de cette journée de festivités, les acteurs de l’éducation, les représentants des collectivités et les partenaires étaient présents : le recteur, le vice-président du conseil régional, le président de Pays de Montbéliard Agglomération, le président de l’agglomération du grand Belfort, le président de la COMUE, le président de l’UFC, le directeur de l’UTBM, le directeur de l’IUT, les enseignants et personnels de l’IUT.
Journée de lancement du projet de "Maison universitaire de l’éducation"
Lundi 18 septembre se tiendra, à la Maison des sciences de l’Homme et de l’environnement de Besançon, la journée de lancement du projet de "Maison universitaire de l’éducation" (MUE).
Située au sein de la Cité des savoirs et de l’innovation, la future Maison universitaire de l’éducation sera un lieu inédit rassemblant différents acteurs du monde éducatif.
L’idée de cette journée est née d’une collaboration entre le rectorat de l’académie de Besançon, l’Université de Franche-Comté, l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) et réseau Canopé, en partenariat avec le Centre de recherches interdisciplinaires et les "Savanturiers", l’école de la recherche, avec le soutien de la ville de Besançon et de la communauté d’agglomération du Grand Besançon.
S’interroger sur les lieux de savoir
La matinée permettra d’échanger, à partir de l’intervention de Marc Demeuse, vice-recteur à l’enseignement à l’université de Mons en Belgique et directeur de l’Institut d’administration scolaire, sur la thématique "Quelles ouvertures de l’école aux lieux de production de savoirs sur l’éducation ?". Christian Jacob, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, spécialisé en anthropologie et histoire des mondes antiques, chargé de mission "Humanités numériques", abordera quant à lui le thème "Comment les acteurs éducatifs peuvent-ils œuvrer pour incarner un lieu de savoir ?".
Ces conférences seront complétées d’une table ronde sur la redistribution des frontières et des lieux de savoirs, à laquelle participeront Ange Ansour, directrice des "Savanturiers - École de la Recherche", Milad Doueihi, titulaire de la chaire "L’humain au défi du numérique" au collège des Bernardins, Margarida Romero, professeur à l’université de Nice, directrice du laboratoire d’innovation et numérique pour l’Éducation et Éric Sanchez, professeur au Centre d’enseignement et de recherche pour la formation à l’enseignement de l’Université de Fribourg).
Des ateliers pratiques de recherche participative
L’après-midi sera organisée en ateliers sur quatre thèmes :
co-création
évaluation participative et pouvoir d’agir des acteurs de l’éducation
recherche et développement pour l’éducation
école et tiers-lieu : coopération entre lieux de savoir.
Ces ateliers ont pour but d’initier les participants aux méthodes rigoureuses issues de la recherche et de leur proposer des outils utiles pour une pratique réflexive adossée à la démarche scientifique.
À partir d’études de cas, ceux-ci seront accompagnés dans une démarche d’adossement à la recherche et invités à proposer une première approche susceptible d’être investie dans le contexte de leur exercice professionnel.
Une rentrée zen et en musique au collège Les Villanelles !
À Rougemont, les élèves ont commencé l’année scolaire en toute sérénité et sur des bases positives. Au programme : activités ludiques, expression des émotions et découverte de l’autre.
Après avoir été accueillis en musique lors des journées de rentrée sur le thème de "je n’aime pas le classique, mais ça j’aime bien", l’ensemble des élèves du collège a pu profiter du dispositif "rentrée zen", mis en place dans le cadre de la démarche de soutien au comportement positif (SCP).
Dédramatiser le premier jour de classe
Pour les élèves de 6e et de 5e, plusieurs activités ont été proposées et encadrées par les professeurs principaux, le personnel de vie scolaire et Catherine Duroy, coordinatrice SCP.
Les collégiens ont pu découvrir leur classe de manière ludique. En remplacement du traditionnel et stressant appel dans la cour de récréation par le chef d’établissement, les élèves et les professeurs ont participé à une activité basée sur les émotions. L’idée était simple : que chacun exprime la manière dont il se sent en ce jour de rentrée et que le groupe puisse le rassurer.
Ensuite, les élèves ont pu se découvrir grâce au jeu "mes nouveaux copains". À partir de points communs et de passions partagées, chacun a pu apprendre à connaître l’autre, dans un objectif d’un meilleur respect mutuel.
La journée de rentrée s’est achevée par un jeu de piste et par la création d’un blason pour chaque classe, agrémenté d’une devise propre à fédérer le groupe autour de valeurs communes. Ainsi, "on apprend de ses erreurs", "tous pour un, un pour tous" ou encore "l’union fait la force" rythmeront cette année scolaire au sein des classes.
Véhiculer des valeurs positives pour un climat scolaire serein
Une fresque géante avec les trois valeurs SCP du collège, respect, équité, responsabilité," sera réalisée avec les photos de l’ensemble des élèves et des personnels et sera mise en place sous le préau durant toute l’année scolaire.
Tous les élèves et les personnels ont fortement apprécié ces moments qui, derrière un aspect ludique, favorisent le bien-être et le bien-vivre ensemble. Preuve s’il en est, l’infirmière scolaire n’a eu aucune visite liée au stress ou à l’appréhension durant ces deux jours de rentrée.
En attendant d’autres moments, visant notamment à remettre des "Villanelles d’honneur" aux élèves qui s’investissent dans des projets ou dont le comportement est exemplaire, l’année scolaire se présente sous les meilleurs auspices au collège de Rougemont. Cette rentrée a été l’occasion de rappeler aux élèves que les notions de respect et d’efforts doivent guider leur action quotidienne.
Ce fut donc une rentrée zen et en musique au collège les Villanelles, mais avec une belle partition écrite pour que l’année scolaire se passe sans fausse note.